Zwanzigtausend Meilen unter'm Meer

Vingt mille lieues sous les mers

   Fünfzehntes Capitel.

   XV

   Eine briefliche Einladung.

   UNE INVITATION PAR LETTRE

   Am folgenden Tage, 9. November, erwachte ich spät, erst nach zwölfstündigem Schlaf. Conseil kam, wie gewöhnlich, und erkundigte sich, wie »sein Herr« geschlafen, und um seine Dienste anzubieten. Der Canadier schlief noch immer fort, als wie ein Mensch, der sein Lebtag nichts anders thut.

   Le lendemain, 9 novembre, je ne me réveillai qu'après un long sommeil de douze heures. Conseil vint, suivant son habitude, savoir «comment monsieur avait passé la nuit». et lui offrir ses services. Il avait laissé son ami le Canadien dormant comme un homme qui n'aurait fait que cela toute sa vie.

   Ich ließ den wackern Jungen nach Belieben schwatzen, ohne ihm viel zu antworten. Die Abwesenheit des Kapitän Nemo während unserer gestrigen Unterhaltung machte mir Gedanken, und ich hoffte ihn heute wieder zu sehen.

   Je laissai le brave garçon babiller à sa fantaisie, sans trop lui répondre. J'étais préoccupé de l'absence du capitaine Nemo pendant notre séance de la veille, et j'espérais le revoir aujourd'hui.

   Ich zog alsbald meine Byssuskleider an. Ueber die Beschaffenheit dieses Stoffs machte Conseil öfters seine Bemerkungen. Ich belehrte ihn nun, daß er aus den glänzenden, seidenartigen Fasern gemacht sei, womit eine Art an den Ufern des Mittelländischen Meeres sehr häufiger Muscheln an die Felsen geheftet ist. Früher bereitete man daraus schöne Zeuge, Strümpfe, Handschuhe, denn sie waren zugleich kernhaft und sehr warm. Die Mannschaft des Nautilus ließ sich darin billig kleiden, und man konnte die Baumwolle, Schaafe und Seidenwürmer der Oberwelt entbehren.

   Bientôt j'eus revêtu mes vêtements de byssus. Leur nature provoqua plus d'une fois les réflexions de Conseil. Je lui appris qu'ils étaient fabriqués avec les filaments lustrés et soyeux qui rattachent aux rochers les «jambonneaux», sortes de coquilles très abondantes sur les rivages de la Méditerranée. Autrefois, on en faisait de belles étoffes, des bas, des gants, car ils étaient à la fois très moelleux et très chauds. L'équipage du Nautilus pouvait donc se vêtir à bon compte, sans rien demander ni aux cotonniers, ni aux moutons, ni aux vers à soie de la terre.

   Als ich angekleidet war, begab ich mich in den großen Saal. Er war leer.

   Lorsque je fus habillé, je me rendis au grand salon. Il était désert.

   Ich vertiefte mich in die Betrachtung der Conchylienschätze, welche unter Glasscheiben geordnet waren, musterte auch die umfassenden Herbarien voll der seltensten Meerespflanzen, die, obwohl getrocknet, doch ihre wunderschönen Farben bewahrt hatten.

   Je me plongeai dans l'étude de ces trésors de conchyliologie, entassés sous les vitrines. Je fouillai aussi de vastes herbiers, emplis des plantes marines les plus rares, et qui, quoique desséchées, conservaient leurs admirables couleurs. Parmi ces précieuses hydrophytes, je remarquai des cladostèphes verticillées, des padines-paon, des caulerpes à feuilles de vigne, des callithamnes granifères, de délicates céramies à teintes écarlates, des agares disposées en éventails, des acétabules, semblables à des chapeaux de champignons très déprimés, et qui furent longtemps classées parmi les zoophytes, enfin toute une série de varechs.

   Diesen ganzen Tag über wurde ich nicht mit einem Besuch des Kapitäns Nemo beehrt. Die Fensterläden blieben geschlossen. Man wollte wohl uns nicht mit dem Anblick so schöner Dinge übersättigen.

   La journée entière se passa, sans que je fusse honoré de la visite du capitaine Nemo. Les panneaux du salon ne s'ouvrirent pas. Peut-être ne voulait-on pas nous blaser sur ces belles choses.

   Die Richtung des Nautilus blieb unverändert Ost-Nord-Ost, seine Geschwindigkeit zwölf Meilen, seine Tiefe fünfzig bis sechzig Meter.

   La direction du Nautilus se maintint à l'est-nord-est, sa vitesse à douze milles, sa profondeur entre cinquante et soixante mètres.

   Am 10. November gleiche Verlassenheit, gleiche Einsamkeit. Kein Mensch von der Bemannung kam mir zu Gesicht. Den größten Theil des Tages verbrachte ich in Gesellschaft von Ned und Conseil. Sie waren erstaunt über die unerklärliche Abwesenheit des Kapitäns. War der seltsame Mann krank? Wollte er in Beziehung auf uns seine Absicht ändern?

   Le lendemain, 10 novembre, même abandon, même solitude. Je ne vis personne de l'équipage. Ned et Conseil passèrent la plus grande partie de la journée avec moi. Ils s'étonnèrent de l'inexplicable absence du capitaine. Cet homme singulier était-il malade? Voulait-il modifier ses projets à notre égard?

   Trotzdem genossen wir, wie Conseil meinte, vollständige Freiheit, köstliche und reichliche Nahrung. Unser Wirth hielt sich innerhalb unseres Vertrags. Wir hatten nicht zu klagen, und zudem gewährten uns noch die besonderen Umstände, womit unser Schicksal verknüpft war, so schöne Entschädigung, daß wir ihm keinen Vorwurf zu machen hatten.

   Après tout, suivant la remarque de Conseil. nous jouissions d'une entière liberté, nous étions délicatement et abondamment nourris. Notre hôte se tenait dans les termes de son traité. Nous ne pouvions nous plaindre, et d'ailleurs, la singularité même de notre destinée nous réservait de si belles compensations, que nous n'avions pas encore le droit de l'accuser.

   An diesem Tage begann ich mein Tagebuch, so daß ich darnach alles mit größter Genauigkeit berichten kann; und ich schrieb es auf Papier, das aus Seegras gefertigt war.

   Ce jour-là, je commençai le journal de ces aventures, ce qui m'a permis de les raconter avec la plus scrupuleuse exactitude, et, détail curieux, je l'écrivis sur un papier fabriqué avec la zostère marine.

   Am 11. November, früh Morgens, gab mir die im Innern des Nautilus verbreitete frische Luft zu erkennen, daß wir uns auf die Oberfläche des Meeres begeben hatten, um unsern Vorrath von Sauerstoff zu ergänzen. Ich stieg auf der im Mittelpunkt befindlichen Leiter zur Plateform hinaus.

   Le 11 novembre, de grand matin, l'air frais répandu à l'intérieur du Nautilus m'apprit que nous étions revenus à la surface de l'Océan, afin de renouveler les provisions d'oxygène. Je me dirigeai vers l'escalier central, et je montai sur la plate-forme.

   Es war sechs Uhr. Der Himmel zeigte sich bedeckt, das Meer grau, doch ruhig; kaum eine Bewegung der Wellen. Sollte wohl der Kapitän Nemo, wie ich hoffte, sich einfinden? Ich bemerkte nur den Steuerer in seinem Glas-Gehäuse. Ich setzte mich auf einen Vorsprung, welchen der Rumpf des Bootes gewährte, und athmete mit Behagen die köstliche Seeluft ein.

   Il était six heures. Je trouvai le temps couvert, la mer grise, mais calme. A peine de houle. Le capitaine Nemo, que j'espérais rencontrer là, viendrait-il? Je n'aperçus que le timonier, emprisonné dans sa cage de verre. Assis sur la saillie produite par la coque du canot, j'aspirai avec délices les émanations salines.

   Allmälig ward der Nebel durch die Strahlen der Sonne zerstreut, die im Osten am Horizont emporstieg. Das Meer gerieth wie durch ein Laufpulver in Flammen. Das in der Höhe zerstreute Gewölk färbte sich in wunderbarer Schattirung der Töne.

   Peu à peu, la brume se dissipa sous l'action des rayons solaires. L'astre radieux débordait de l'horizon oriental. La mer s'enflamma sous son regard comme une traînée de poudre. Les nuages, éparpillés dans les hauteurs, se colorèrent de tons vifs admirablement nuancés, et de nombreuses «langues de chat» annoncèrent du vent pour toute la journée.

   Mais que faisait le vent à ce Nautilus que les tempêtes ne pouvaient effrayer!

   Ich bewunderte diesen freundlichen Sonnenaufgang, der so belebend wirkte, als ich Jemand die Treppe herauf kommen hörte.

   J'admirai donc ce joyeux lever de soleil, si gai, si vivifiant, lorsque j'entendis quelqu'un monter vers la plate-forme.

   Ich war schon im Begriff den Kapitän zu begrüßen, aber es war der Schiffslieutenant, welchen ich bereits beim ersten Besuch des Kapitäns kennen gelernt hatte. Er trat vor auf die Plateform und schien meine Anwesenheit nicht zu bemerken. Mit seinem starken Fernrohr forschte er am Horizont mit äußerster Achtsamkeit nach allen Richtungen. Darauf trat er zu der Lucke und sprach eine Phrase, die ich mir buchstäblich gemerkt habe, wie sie jeden Morgen in gleicher Lage gesprochen wurde. Sie lautete:

   Je me préparais à saluer le capitaine Nemo, mais ce fut son second - que j'avais déjà vu pendant la première visite du capitaine - qui apparut. Il s'avança sur la plate-forme. et ne sembla pas s'apercevoir de ma présence. Sa puissante lunette aux yeux, il scruta tous les points de l'horizon avec une attention extrême. Puis, cet examen fait, il s'approcha du panneau, et prononça une phrase dont voici exactement les termes. Je l'ai retenue, car, chaque matin, elle se reproduisit dans des conditions identiques. Elle était ainsi conçue:

   »Nautron respoc lorni virch.«

   «Nautron respoc lorni virch.»

   Was sie bedeutet, kann ich nicht sagen.

   Ce qu'elle signifiait, je ne saurais le dire.

   Nachdem der Schiffslieutenant diese Worte gesprochen, stieg er wieder hinab. Ich meinte, der Nautilus werde seine unterseeische Fahrt fortsetzen, begab mich daher wieder zu der Lucke, stieg hinab und ging in mein Zimmer.

   Ces mots prononcés, le second redescendit. Je pensai que le Nautilus allait reprendre sa navigation sous-marine. Je regagnai donc le panneau, et par les coursives je revins à ma chambre.

   So verflossen fünf Tage, ohne daß die Lage sich änderte. Jeden Morgen stieg ich zur Plateform hinaus. Die nämliche Person sprach die nämliche Phrase. Der Kapitän Nemo erschien nicht.

   Cinq jours s'écoulèrent ainsi, sans que la situation se modifiât. Chaque matin, je montais sur la plate-forme. La même phrase était prononcée par le même individu. Le capitaine Nemo ne paraissait pas.

   Ich hatte mich schon darein ergeben, ihn gar nicht mehr zu sehen, als ich am 16. November, beim Eintritt in mein Zimmer, auf dem Tisch ein an mich adressirtes Billet fand.

   J'avais pris mon parti de ne plus le voir, quand, le 16 novembre, rentré dans ma chambre avec Ned et Conseil, je trouvai sur la table un billet à mon adresse.

   Ich öffnete es ungeduldig. Die Schriftzüge waren frei und klar, aber etwas gothisch, was an deutsche Schrift erinnerte.

   Je l'ouvris d'une main impatiente. Il était écrit d'une écriture franche et nette, mais un peu gothique et qui rappelait les types allemands.

   Sein Inhalt war:

   Ce billet était libellé en ces termes:

»Herrn Professor Arronax,
 an Bord des Nautilus.

   Monsieur le professeur Aronnax, à bord du Nautilus.

16. November 1867.

   16 novembre 1867.

    Der Kapitän Nemo ladet den Herrn Professor Arronax zu einer Jagdpartie ein, welche morgen früh in den Wäldern der Insel Crespo stattfinden soll. Er hofft, daß der Herr Professor nicht verhindert sein wird, daran Theil zu nehmen, und er wird mit Vergnügen sehen, daß seine Gefährten sich ihm anschließen.

   Le capitaine Nemo invite monsieur le professeur Aronnax à une partie de chasse qui aura lieu demain matin dans ses forêts de l'île Crespo. Il espère que rien n'empêchera monsieur le professeur d'y assister, et il verra avec plaisir que ses compagnons se joignent à lui.

Der Commandant des Nautilus,
 Kapitän Nemo.«

   Le commandant du Nautilus,
Capitaine NEMO.»

   »Eine Jagd! rief Ned aus, der nebst Conseil mit mir eingetreten war.

   «Une chasse! s'écria Ned.

   – Und in den Wäldern der Insel Crespo! fügte Conseil bei.

   — Et dans ses forêts de l'île Crespo! ajouta Conseil.

   – Da wird ja der Sonderling doch an's Land gehen? fuhr Ned-Land fort.

   — Mais il va donc à terre, ce particulier-là? reprit Ned Land.

   – Das scheint mir klar angedeutet, sagte ich bei wiederholtem Lesen des Briefes.

   — Cela me paraît clairement indiqué, dis-je en relisant la lettre.

   – Jedenfalls muß man das annehmen, versetzte der Canadier. Sind wir einmal auf dem Festland, so werden wir schon wissen, was wir zu thun haben. Uebrigens würde mir's schon ganz recht sein, einige Stücke frisch Wildpret zu genießen.«

   — Eh bien! il faut accepter, répliqua le Canadien. Une fois sur la terre ferme, nous aviserons à prendre un parti. D'ailleurs, je ne serai pas fâché de manger quelques morceaux de venaison fraîche.»

   Ich bemühte mich nicht, den Widerspruch zwischen dem offenbaren Groll des Kapitäns gegen das Festland und die Inseln, und seiner Einladung zu einer Jagdpartie im Wald – zu vereinigen, und antwortete nur:

   Sans chercher à concilier ce qu'il y avait de contradictoire entre l'horreur manifeste du capitaine Nemo pour les continents et les îles, et son invitation de chasser en forêt, je me contentai de répondre:

   »Sehen wir erst, was es mit der Insel Crespo für eine Bewandtniß hat.«

   «Voyons d'abord ce que c'est que l'île Crespo.»

   Ich sah mich zuerst auf der Landkarte um, und fand unter'm 32°40' nördlicher Breite und 167°50' westlicher Länge ein im Jahre 1801 vom Kapitän Crespo entdecktes Inselchen, welches auf den alten spanischen Karten Rocca de la Plata, d.h. »Silberfelsen« benannt war. Wir befanden uns also ungefähr achtzehnhundert Meilen von unserm Abfahrtspunkt entfernt, und die etwas geänderte Richtung des Nautilus führte ihn südöstlich.

   Je consultai le planisphère, et, par 32°40' de latitude nord et 167°50' de longitude ouest, je trouvai un îlot qui fut reconnu en 1801 par le capitaine Crespo, et que les anciennes cartes espagnoles nommaient Rocca de la Plata, c'est-à-dire «Roche d'Argent». Nous étions donc à dix-huit cents milles environ de notre point de départ, et la direction un peu modifiée du Nautilus le ramenait vers le sud-est.

   Ich zeigte meinen Gefährten den kleinen, mitten im nördlichen Stillen Meer verlorenen Felsen.

   Je montrai à mes compagnons ce petit roc perdu au milieu du Pacifique nord.

   »Wenn der Kapitän Nemo irgendwo sich an's Land begiebt, sagte ich zu ihnen, so wählt er wenigstens gänzlich verlassene Inseln.«

   «Si le capitaine Nemo va quelquefois à terre, leur dis-je, il choisit du moins des îles absolument désertes!»

   Ned-Land zuckte mit den Achseln, ohne zu antworten, dann ging er nebst Conseil weg. Nach einem Abendessen, das mir der Steward stumm und mit gleichgiltiger Miene auftrug, schlief ich ein, nicht ohne einige Befangenheit.

   Ned Land hocha la tête sans répondre, puis Conseil et lui me quittèrent. Après un souper qui me fut servi par le stewart muet et impassible, je m'endormis, non sans quelque préoccupation.

   Am folgenden Tag, 17. November, merkte ich beim Erwachen, daß der Nautilus vollständig unbeweglich war. Ich kleidete mich rasch an und begab mich in den großen Saal.

   Le lendemain, 17 novembre, à mon réveil, je sentis que le Nautilus était absolument immobile. Je m'habillai lestement, et j'entrai dans le grand salon.

   Der Kapitän Nemo befand sich da. Er hatte mich schon erwartet, stand auf, grüßte und fragte mich, ob es mir genehm wäre, ihn zu begleiten.

   Le capitaine Nemo était là. Il m'attendait, se leva, salua, et me demanda s'il me convenait de l'accompagner.

   Da er mit keinem Wort seine achttägige Abwesenheit berührt hatte, so sprach ich auch kein Wort davon, und erwiderte blos, ich sei nebst meinen Gefährten bereit, ihn zu begleiten.

   Comme il ne fit aucune allusion à son absence pendant ces huit jours, je m'abstins de lui en parler, et je répondis simplement que mes compagnons et moi nous étions prêts à le suivre.

   »Nur, mein Herr, fügte ich bei, möchte ich mir eine Frage an Sie erlauben.

   «Seulement, monsieur, ajoutai-je, je me permettrai de vous adresser une question.

   – Fragen Sie nur, Herr Arronax, und wo möglich werde ich darauf antworten.

   — Adressez, monsieur Aronnax, et, si je puis y répondre, j'y répondrai.

   – Nun, Kapitän, wie kommt's, daß Sie, die doch jede Verbindung mit der Erde abgebrochen haben, Wälder auf der Insel Crespo besitzen?

   — Eh bien, capitaine, comment se fait-il que vous, qui avez rompu toute relation avec la terre, vous possédiez des forêts dans l'île Crespo?

   – Herr Professor, erwiderte mir der Kapitän, die Wälder, welche ich besitze, bedürfen weder Licht noch Wärme von der Sonne. Es hausen da weder Löwen, noch Tiger, noch Panther, oder sonst ein vierfüßiges Thier. Ich allein kenne sie. Es sind nicht Landforsten, sondern unterseeische.

   — Monsieur le professeur, me répondit le capitaine, les forêts que je possède ne demandent au soleil ni sa lumière ni sa chaleur. Ni les lions, ni les tigres, ni les panthères, ni aucun quadrupède ne les fréquentent. Elles ne sont connues que de moi seul. Elles ne poussent que pour moi seul. Ce ne sont point des forêts terrestres, mais bien des forêts sous-marines.

   – Unterseeische Wälder! rief ich aus.

   — Des forêts sous-marines! m'écriai-je.

   – Ja, Herr Professor.

   — Oui, monsieur le professeur.

   – Und Sie wollen mich dahin führen?

   — Et vous m'offrez de m'y conduire?

   – Ja wohl.

   — Précisément.

   – Zu Fuß?

   — A pied?

   – Und sogar trockenen Fußes.

   — Et même à pied sec.

   – Auf der Jagd?

   — En chassant?

   – Auf der Jagd.

   — En chassant.

   – Die Büchse in der Hand?

   — Le fusil à la main?

   – Die Büchse in der Hand.«

   — Le fusil à la main.»

   Ich sah den Commandanten des Nautilus mit einer Miene an, die nichts Schmeichelhaftes für ihn hatte.

   Je regardai le commandant du Nautilus d'un air qui n'avait rien de flatteur pour sa personne.

   »Ganz gewiß ist der Mann gehirnkrank, dachte ich. Seit acht Tagen hing er einer verrückten Idee nach, und dieser Zustand dauert noch fort. Es ist schade! Ich wünschte, er wäre lieber ein Sonderling, als ein Narr!«

   «Décidément, il a le cerveau malade, pensai-je. Il a eu un accès qui a dure huit jours, et même qui dure encore. C'est dommage! Je l'aimais mieux étrange que fou!»

   – Diesen Gedanken konnte man auf meiner Stirne lesen, aber der Kapitän Nemo beschränkte sich darauf, mich einzuladen, ihn zu begleiten, und ich folgte als ein Mann, der sich in alles ergiebt.

   Cette pensée se lisait clairement sur mon visage, mais le capitaine Nemo se contenta de m'inviter à le suivre, et je le suivis en homme résigné à tout.

   Wir kamen in den Speisesaal, wo das Frühstück aufgetragen war.

   Nous arrivâmes dans la salle à manger, où le déjeuner se trouvait servi.

   »Herr Arronax, sagte der Kapitän, ich bitte Sie ohne Umstände mit mir zu frühstücken. Wir können beim Essen plaudern. Ich habe Ihnen eine Jagdpartie im Wald versprochen, aber daß wir dabei einen Restaurant treffen, habe ich Ihnen nicht zugesagt. Frühstücken Sie daher, als würden wir vermuthlich sehr spät zum Diner kommen.«

   «Monsieur Aronnax, me dit le capitaine, je vous prierai de partager mon déjeuner sans façon. Nous causerons en mangeant. Mais, si je vous ai promis une promenade en forêt, je ne me suis point engagé à vous y faire rencontrer un restaurant. Déjeunez donc en homme qui ne dînera probablement que fort tard.»

   Ich war also beflissen, dem Mahl Ehre zu machen. Es bestand aus verschiedenen Fischen und Stücken Holothurien, trefflichen Thierpflanzen, Bei essen von eröffnenden Algen. Zum Trunk diente klares Wasser, worin ich nach dem Beispiel des Kapitäns einige Tropfen Liqueur mischte, der, wie zu Kamtschatka, aus einer Algenart gewonnen war.

   Je fis honneur au repas. Il se composait de divers poissons et de tranches d'holoturies, excellents zoophytes, relevés d'algues très apéritives, telles que la Porphyria laciniata et la Laurentia primafetida. La boisson se composait d'eau limpide à laquelle, à l'exemple du capitaine, j'ajoutai quelques gouttes d'une liqueur fermentée, extraite, suivant la mode kamchatkienne, de l'algue connue sous le nom de «Rhodoménie palmée».

   Der Kapitän Nemo aß zuerst, ohne ein Wort zu sprechen. Dann sagte er:

   Le capitaine Nemo mangea, d'abord, sans prononcer une seule parole. Puis, il me dit:

   »Herr Professor, als ich Ihnen den Vorschlag einer Jagdpartie auf der Insel Crespo machte, glaubten Sie, ich sei mit mir selbst im Widerspruch. Als ich Ihnen mittheilte, daß es sich um unterseeische Wälder handle, haben Sie mich für einen Narren angesehen. Herr Professor, man muß nie so leicht ein Urtheil über die Menschen fassen.

   «Monsieur le professeur, quand je vous ai proposé de venir chasser dans mes forêts de Crespo, vous m'avez cru en contradiction avec moi-même. Quand je vous ai appris qu'il s'agissait de forêts sous-marines, vous m'avez cru fou. Monsieur le professeur, il ne faut jamais juger les hommes à la légère.

   – Aber, Kapitän, glauben Sie ...

   — Mais, capitaine, croyez que...

   – Hören Sie mich gefälligst an, dann werden Sie sehen, ob Sie mir Widerspruch mit mir selbst, oder Narrheit vorwerfen dürfen.

   — Veuillez m'écouter, et vous verrez si vous devez m'accuser de folie ou de contradiction.

   – Ich höre Sie an.

   — Je vous écoute.

   – Herr Professor, Sie wissen so gut, wie ich, daß der Mensch unter dem Wasser leben kann, wenn er seinen Bedarf an Luft zum Einathmen bei sich hat. Bei unterseeischen Arbeiten bekommen die Werkleute in wasserdichter Kleidung und den Kopf in einer metallenen Kapsel, die Luft von außen vermittelst Druckpumpen und Luftregulatoren.

   — Monsieur le professeur, vous le savez aussi bien que moi, l'homme peut vivre sous l'eau à la condition d'emporter avec lui sa provision d'air respirable. Dans les travaux sous-marins, l'ouvrier, revêtu d'un vêtement imperméable et la tête emprisonnée dans une capsule de métal, reçoit l'air de l'extérieur au moyen de pompes foulantes et de régulateurs d'écoulement.

   – Sie meinen den Skaphander-Apparat, sagte ich.

   — C'est l'appareil des scaphandres, dis-je.

   – Allerdings, aber unter diesen Bedingungen ist der Mensch nicht frei. Er ist an die Pumpe gebunden, welche ihm die Luft durch einen Schlauch von Kautschuk zusendet, eine wirkliche Kette, die ihn an die Erde fesselt, und wären wir so an den Nautilus gebunden, so würden wir nicht weit kommen.

   — En effet, mais dans ces conditions, l'homme n'est pas libre. Il est rattache à la pompe qui lui envoie l'air par un tuyau de caoutchouc, véritable chaîne qui le rive à la terre, et si nous devions être ainsi retenus au Nautilus, nous ne pourrions aller loin.

   – Und wie kann man sich frei machen? fragte ich.

   — Et le moyen d'être libre? demandai-je.

   – Durch den Apparat Rouquayrol-Denayrouze, den zwei Ihrer Landsleute ersonnen, ich aber für meinen Gebrauch verbessert habe, so daß man im Stande ist, sich in diese neue physiologische Lage zu wagen, ohne daß die Organe irgend dabei zu leiden haben. Es besteht in einem Behälter von dickem Blech, worin ich die Luft unter einem Druck von fünfzig Atmosphären zusammenpresse und aufbewahre. Dieser Behälter wird mit Tragriemen, wie ein Tornister, auf dem Rücken befestigt. Sein oberer Theil bildet eine Kapsel, woraus die Luft vermittelst einer Balg-Vorrichtung nur in normaler Spannung herausdringen kann. Bei dem Apparat Rouquayrol, so wie er in Gebrauch ist, laufen zwei Kautschukröhren von dieser Kapsel aus zu einer Art von Gehäuse, welches die Nase und den Mund dessen, welcher ihn gebraucht, umgiebt; der eine dient, um die einzuathmende Luft herbeizuleiten, der andere, um die ausgeathmete fortzuschaffen, und die Zunge schließt nach Bedürfniß des Einathmens, den einen oder den andern. Ich aber, der es mit einem so bedeutenden Druck auf dem Meeresgrund zu thun habe, habe meinen Kopf, wie den der Skaphander, mit einer Hohlkugel von Kupfer umgeben müssen, und in dieser Kugel endigen die beiden zum Einathmen bestimmten Röhren.

   — C'est d'employer l'appareil Rouquayrol-Denayrouze, imaginé par deux de vos compatriotes, mais que j'ai perfectionné pour mon usage, et qui vous permettra de vous risquer dans ces nouvelles conditions physiologiques, sans que vos organes en souffrent aucunement. Il se compose d'un réservoir en tôle épaisse, dans lequel j'emmagasine l'air sous une pression de cinquante atmosphères. Ce réservoir se fixe sur le dos au moyen de bretelles, comme un sac de soldat. Sa partie supérieure forme une boîte d'où l'air, maintenu par un mécanisme à soufflet, ne peut s'échapper qu'à sa tension normale. Dans l'appareil Rouquayrol, tel qu'il est employé, deux tuyaux en caoutchouc, partant de cette boîte, viennent aboutir à une sorte de pavillon qui emprisonne le nez et la bouche de l'opérateur; l'un sert à l'introduction de l'air inspiré, l'autre à l'issue de l'air expiré, et la langue ferme celui-ci ou celui-là, suivant les besoins de la respiration. Mais, moi qui affronte des pressions considérables au fond des mers, j'ai dû enfermer ma tête, comme celle des scaphandres, dans une sphère de cuivre, et c'est à cette sphère qu'aboutissent les deux tuyaux inspirateurs et expirateurs.

   – Vollkommen richtig, Kapitän Nemo; aber die Luft, welche Sie mitnehmen, muß sich doch bald verbrauchen, und sobald sie nur noch fünfzehn Procent Sauerstoff enthält, wird sie zum Einathmen unbrauchbar.

   — Parfaitement, capitaine Nemo, mais l'air que vous emportez doit s'user vite, et dès qu'il ne contient plus que quinze pour cent d'oxygène, il devient irrespirable.

   – Allerdings, aber wie ich Ihnen gesagt habe, Herr Arronax, vermittelst der Pumpen des Nautilus bin ich im Stande, sie sehr bedeutend zusammenzupressen, und unter diesen Bedingungen kann der Behälter des Apparats für neun bis zehn Stunden athmungsfähige Luft liefern.

   Sans doute, mais je vous l'ai dit, monsieur Aronnax, les pompes du Nautilus me permettent de l'emmagasiner sous une pression considérable, et, dans ces conditions, le réservoir de l'appareil peut fournir de l'air respirable pendant neuf ou dix heures.

   – Nun habe ich keinen Einwand mehr. Nur frage ich noch, Kapitän, wie können Sie Beleuchtung für Ihren Weg so tief im, Meeresgrund schaffen?

   — Je n'ai plus d'objection à faire, répondis-je. Je vous demanderai seulement, capitaine, comment vous pouvez éclairer votre route au fond de l'Océan?

   – Mit dem Ruhmkorff'schen Apparat, Herr Arronax. Wie der andere auf dem Rücken, so befestigt man diesen am Gürtel. Er besteht aus einer Bunsen'schen Säule, welche ich nicht mit doppeltchromsaurem Kali, sondern mit Sodium in Thätigkeit setze. Eine Inductionsröhre sammelt die erzeugte Elektricität und leitet sie zu einer Laterne von eigenthümlicher Einrichtung. In dieser Laterne befindet sich eine gläserne Serpentine, welche nur einen Rest von Kohlensäure enthält. Wenn der Apparat in Thätigkeit tritt, wird dieses Glas leuchtend und giebt ein weißliches andauerndes Licht. Auf diese Art versehen kann ich athmen und sehen.

   — Avec l'appareil Ruhmkorff, monsieur Aronnax. Si le premier se porte sur le dos, le second s'attache à la ceinture. Il se compose d'une pile de Bunzen que je mets en activité, non avec du bichromate de potasse, mais avec du sodium. Une bobine d'induction recueille l'électricité produite, et la dirige vers une lanterne d'une disposition particulière. Dans cette lanterne se trouve un serpentin de verre qui contient seulement un résidu de gaz carbonique. Quand l'appareil fonctionne, ce gaz devient lumineux, en donnant une lumière blanchâtre et continue. Ainsi pourvu, je respire et je vois.

   – Kapitän Nemo, auf alle meine Einwendungen haben Sie so überwältigende Antworten, daß ich nicht mehr zu zweifeln wage. Jedoch bin ich auch genöthigt, den Apparaten von Rouquayrol und Ruhmkorff ihre Geltung zu lassen, so darf ich doch bezüglich der Büchse, womit Sie mich bewaffnen wollen, einen Vorbehalt machen.

   — Capitaine Nemo, à toutes mes objections vous faites de si écrasantes réponses que je n'ose plus douter. Cependant, si je suis bien forcé d'admettre les appareils Rouquayrol et Ruhmkorff, je demande à faire des réserves pour le fusil dont vous voulez m'armer.

   – Das ist ja kein Feuergewehr, erwiderte der Kapitän.

   — Mais ce n'est point un fusil à poudre, répondit le capitaine.

   – Also eine Windbüchse?

   — C'est donc un fusil à vent?

   – Allerdings. Ich kann ja doch an Bord meines Fahrzeugs ohne Salpeter, Schwefel und Kohlen kein Pulver fabriciren.

   — Sans doute. Comment voulez-vous que je fabrique de la poudre à mon bord, n'ayant ni salpêtre, ni soufre ni charbon?

   – Zudem, sagte ich, um unter'm Wasser, das achthundertundfünfzig Mal dichter als die Luft ist, zu schießen, müßte man einen sehr bedeutenden Widerstand überwinden.

   — D'ailleurs, dis-je, pour tirer sous l'eau, dans un milieu huit cent cinquante-cinq fois plus dense que l'air il faudrait vaincre une résistance considérable.

   – Das gäbe keinen Grund ab. Es giebt Kanonen, die nach Fulton von den Engländern Coles und Burley, von dem Franzosen Turcy, dem Italiener Landi verbessert wurden; diese sind mit einer besondern Art von Schloß versehen, so daß man unter diesen Bedingungen daraus schießen kann. Aber ich sage Ihnen wiederholt, da ich kein Pulver habe, so ersetze ich es durch comprimirte Luft, welche mir die Pumpen des Nautilus im Ueberfluß liefern.

   — Ce ne serait pas une raison. Il existe certains canons, perfectionnés après Fulton par les Anglais Philippe Coles et Burley, par le Français Furcy, par l'Italien Landi, qui sont munis d'un système particulier de fermeture, et qui peuvent tirer dans ces conditions. Mais je vous le répète, n'ayant pas de poudre, je l'ai remplacée par de l'air à haute pression, que les pompes du Nautilus me fournissent abondamment.

   – Aber diese Luft muß sich bald verbrauchen.

   — Mais cet air doit rapidement s'user.

   – Nun, hab' ich nicht meinen Behälter Rouquayrol, der mir meinen Bedarf liefern kann. Es ist dafür nur ein besonderer Hahn erforderlich. Uebrigens, Herr Arronax, werden Sie während dieses unterseeischen Jagens an sich selbst die Erfahrung machen, daß man nicht viel Luft noch Kugeln braucht.

   — Eh bien, n'ai-je pas mon réservoir Rouquayrol, qui peut, au besoin, m'en fournir. Il suffit pour cela d'un robinet ad hoc. D'ailleurs, monsieur Aronnax, vous verrez par vous-même que, pendant ces chasses sous-marines, on ne fait pas grande dépense d'air ni de balles.

   – Doch will es mich bedünken, in diesem Halbdunkel und innerhalb einer im Verhältniß zur Luft sehr dichten Flüssigkeit, können die Schüsse nicht weit reichen, und nicht leicht tödtlich sein.

   — Cependant, il me semble que dans cette demi-obscurité, et au milieu de ce liquide très dense par rapport à l'atmosphère, les coups ne peuvent porter loin et sont difficilement mortels?

   – Mein Herr, bei diesem Gewehr sind alle Schüsse tödtlich, und wenn ein lebendes Geschöpf auch noch so leicht getroffen wird, sinkt es sogleich todt nieder.

   — Monsieur, avec ce fusil tous les coups sont mortels, au contraire, et dès qu'un animal est touché, si légèrement que ce soit, il tombe foudroyé.

   – Weshalb?

   — Pourquoi?

   – Weil mit diesem Gewehr nicht gewöhnliche Kugeln geschossen werden, sondern kleine Glaskapseln, die von dem österreichischen Chemiker Leniebrock erfunden wurden, und wovon ich einen großen Vorrath habe. Diese Glaskapseln, in Stahl gefaßt und durch ein bleiernes Bodenstück schwer gemacht, sind in Wahrheit kleine Leydner Flaschen, worin die Elektricität sehr hoch gesteigert ist. Sie entladen sich beim leichtesten Stoß, und auch das stärkste Thier sinkt todt nieder. Ich füge bei, daß diese Kapseln nicht größer sind als Nummer vier, und daß eine gewöhnliche Flinte ihrer zehn fassen kann.

   — Parce que ce ne sont pas des balles ordinaires que ce fusil lance, mais de petites capsules de verre - inventées par le chimiste autrichien Leniebroek - et dont j'ai un approvisionnement considérable. Ces capsules de verre, recouvertes d'une armature d'acier, et alourdies par un culot de plomb, sont de véritables petites bouteilles de Leyde, dans lesquelles l'électricité est forcée à une très haute tension. Au plus léger choc, elles se déchargent, et l'animal, si puissant qu'il soit, tombe mort. J'ajouterai que ces capsules ne sont pas plus grosses que du numéro quatre, et que la charge d'un fusil ordinaire pourrait en contenir dix.

   – Ich streite nicht weiter, erwiderte ich, indem ich aufstand, und ich habe nur mein Gewehr zu nehmen. Uebrigens, wo Sie hingehen, gehe ich mit!«

   — Je ne discute plus, répondis-je en me levant de table, et je n'ai plus qu'à prendre mon fusil. D'ailleurs, ou vous Irez, j'irai.»

   Der Kapitän Nemo führte mich zum Hintertheil des Nautilus, und im Vorübergehen vor Ned's und Conseil's Cabine rief ich meine beiden Gefährten ab, und sie schlossen sich sogleich an.

   Le capitaine Nemo me conduisit vers l'arrière du Nautilus, et, en passant devant la cabine de Ned et de Conseil, j'appelai mes deux compagnons qui nous suivirent aussitôt.

   Darauf kamen wir in eine kleine Zelle, die nach vorne hin neben dem Maschinenzimmer lag, und worin wir unsere Spazierkleidung anzulegen hatten.

   Puis, nous arrivâmes à une cellule située en abord près de la chambre des machines, et dans laquelle nous devions revêtir nos vêtements de promenade.

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