Der Hund der Baskervilles

Le Chien des Baskerville

   Kapitel 3

   III

   Das Problem

   LE PROBLÈME

   Ich muss gestehen, dass mich bei diesen Worten ein Schauder überlief. Des Doktors Stimme bebte in einer Weise, die ahnen ließ, dass er selbst durch das, was er erzählte, tief bewegt war. Holmes lehnte sich aufgeregt vor und seine Augen besaßen jenes harte, trockene Glitzern, das gewöhnlich sein höchstes Interesse ausdrückte.

   Je confesse que ces mots me causèrent un frisson. Il y avait dans la voix du docteur Mortimer un tremblement qui prouvait que son propre récit l’avait profondément ému. Penché en avant, Holmes l’écoutait avec, dans les yeux, cette lueur qui décèle toujours chez lui un vif intérêt.

   „Sie haben sie gesehen?“

   « Vous avez vu cela ? interrogea-t-il.

   „So deutlich, wie ich Sie vor mir sehe.“

   — Aussi nettement que je vous vois.

   „Und Sie haben nichts davon erzählt?“

   — Et vous n’en avez rien dit ?

   „Zu welchem Zweck?“

   — Pourquoi en aurais-je parlé ?

   „Wie kam es, dass niemand sonst sie bemerkt hat?“

   — Comment expliquez-vous que vous soyez le seul à avoir remarqué ces empreintes ?

   „Die Abdrücke waren etwa zwanzig Meter von der Leiche entfernt und niemand hat einen Gedanken an sie verschwendet. Ich denke nicht, dass sie mir aufgefallen wären, wenn ich die Erzählung nicht kennen würde.“

   — Elles commençaient seulement à une vingtaine de mètres du cadavre… personne n’y avait fait attention. Si je n’avais pas connu la légende, il est probable que j’aurais agi comme tout le monde.

   „Gibt es viele Schäferhunde im Moor?“

   — Y a-t-il beaucoup de chiens de berger sur la lande ?

   „Zweifelsohne, doch war dies kein Schäferhund.“

   — Beaucoup…. Mais celui-là n’était pas un chien de berger.

   „Sie sagen, es war ein großer Hund?“

   — Vous dites que vous le jugez de grande taille ?

   „Ungeheuerlich groß.“

   — Énorme.

   „Doch hatte er sich nicht dem Leichnam genähert?“

   — Et qu’il n’avait pas approché le cadavre ?

   „Nein.“

   — Non.

   „Wie war die Nacht?“

   — Quelle nuit faisait-il ?

   „Klamm und rau.“

   — Humide et froide.

   „Aber es regnete nicht?“

   — Pleuvait-il ?

   „Nein.“

   — Non.

   „Wie ist die Allee beschaffen?“

   — Décrivez-moi l’allée des Ifs.

   „Sie ist von zwei Reihen alter Taxushecken gesäumt, die knapp vier Meter hoch und undurchdringlich sind. Der Weg in der Mitte ist etwa zweieinhalb Meter breit.“

   — Elle est formée par une double rangée de vieux ifs, hauts de douze pieds et absolument impénétrables. On se promène sur la partie comprise entre les arbustes, large de huit pieds.

   „Befi ndet sich irgend etwas zwischen den Hecken und dem Weg?“

   — Entre les ifs et cette partie, sablée sans doute, n’y a-t-il rien ?

   „Ja, auf jeder Seite des Weges gibt es einen Streifen Rasen von vielleicht nicht ganz zwei Metern Breite.“

   — Si. Il existe, de chaque côté, une bande de gazon d’environ six pieds.

   „Soweit ich verstanden habe, wird die Taxushecke an einer Stelle von einem Tor unterbrochen?“

   — La bordure d’ifs, m’avez-vous dit, est coupée par une porte ?

   „Ja, ein Gattertor führt auf das Moor hinaus.“

   — Oui… qui donne accès sur la lande.

   „Gibt es irgendeine andere Öffnung?“

   — Il n’y a pas d’autre ouverture ?

   „Keine.“

   — Aucune.

   „Um die Taxusallee zu betreten, muss man folglich entweder vom Haus her kommen oder aber durch das Tor vom Moor?“

   — De telle sorte qu’on n’arrive à l’allée des Ifs que par la maison ou par cette porte ?

   „Es gibt noch am jenseitigen Ende einen Ausgang durch einen Pavillon.“

   — On peut également s’y rendre par une serre construite à l’extrémité de l’allée.

   „Ist Sir Charles so weit gekommen?“

   — Sir Charles a-t-il poussé sa promenade jusque-là ?

   „Nein, er lag schätzungsweise fünfzig Meter davon entfernt.“

   — Non, cinquante mètres le séparaient encore de cette serre.

   „Nun sagen Sie mir bitte, Dr. Mortimer – und das ist wichtig: Die Spuren, die Sie gesehen haben – waren diese auf dem Pfad und nicht etwa auf dem Rasen?“

   — Maintenant, voudriez-vous me dire, docteur Mortimer, — et ce détail a son importance — si les empreintes que vous avez relevées se trouvaient sur le sable de l’allée ou sur le gazon ?

   „Man hätte auf dem Gras keine Spuren sehen können.“

   — Je n’ai pu distinguer aucune empreinte sur le gazon.

   „Befanden sie sich auf derselben Seite des Weges wie das Tor zum Moor?“

   — Existaient-elles seulement sur le même côté que la porte ?

   „Ja, sie waren auf derselben Seite wie das Tor, am Wegesrand.“

   — Oui, sur le bord de l’allée sablée, du même côté que la porte.

   „Außerordentlich interessant. Noch etwas: War das Gattertor geschlossen?“

   — Vous m’intéressez excessivement…. Autre chose, cette porte était-elle fermée ?

   „Geschlossen und verriegelt.“

   — Fermée et cadenassée.

   „Wie hoch ist es?“

   — Quelle est sa hauteur ?

   „Etwa ein Meter zwanzig.“

   — Quatre pieds.

   „Dann hätte jeder hinüberklettern können.“

   — Alors, quelqu’un aurait pu la franchir ?

   „Allerdings.“

   — Facilement.

   „Was für Spuren sahen Sie bei dem Gattertor?“

   — Près de la porte, y avait-il des marques particulières ?

   „Keine besonderen.“

   — Non.

   „Gütiger Himmel! Hat das niemand untersucht?“

   — Ah !… A-t-on fait des recherches de ce côté ?

   „Doch, ich selbst.“

   — Personne autre que moi.

   „Und nichts gefunden?“

   — Et vous n’avez rien découvert ?

   „Es war alles recht zertreten. Offenbar hat Sir Charles dort fünf oder zehn Minuten lang gestanden.“

   — Sir Charles avait dû piétiner sur place. Évidemment, il était resté en cet endroit cinq ou dix minutes.

   „Wie kommen Sie zu diesem Schluss?“

   — Comment le savez-vous ?

   „Weil zweimal Asche von seiner Zigarre heruntergefallen ist.“

   — Parce que, deux fois, les cendres de son cigare se sont détachées.

   „Ausgezeichnet! Das ist ein Kollege nach unserem Geschmack, Watson. Doch die Abdrücke?“

   — Très bien déduit, approuva Holmes. Watson, reprit-il, voici un collègue selon notre cœur…. Mais ces marques ?

   „Er hat auf der ganzen mit Kies bestreuten Stelle nur seine Fußabdrücke hinterlassen. Ich konnte keine anderen ausfi ndig machen.“

   — Le piétinement les avait rendues confuses. En dehors de l’empreinte des pas de sir Charles, il m’a été impossible d’en distinguer d’autres. »

   Mit einer ungeduldigen Bewegung schlug Holmes die Hand aufs Knie.

   De sa main, Sherlock Holmes frappa son genou dans un geste d’impatience.

   „Wäre ich nur dort gewesen!“ rief er. „Ganz offensichtlich handelt es sich um einen Fall von außergewöhnlichem Interesse, der einem wissenschaftlichen Fachmann unermessliche Gelegenheiten bietet. Dieser Kies, aus welchem ich so viel herausgelesen hätte, ist längst vom Regen verwaschen und von Neugierigen zertrampelt. Ach, Dr. Mortimer, warum haben Sie mich nicht früher gerufen! Sie haben eine Menge zu verantworten!“

   « Encore si j’avais été là ! s’écria-t-il. Le cas m’apparaît d’un intérêt palpitant. Cette page de gravier sur laquelle j’aurais pu lire tant de choses, la pluie et le sabot des paysans curieux l’auront faite indéchiffrable. Ah ! docteur Mortimer, pourquoi ne m’avez-vous pas appelé ? Vous êtes bien coupable !

   „Ich konnte doch nicht nach Ihnen schicken lassen, Mr. Holmes, ohne diese Fakten der Öffentlichkeit zu enthüllen – und warum ich das nicht wollte, habe ich Ihnen bereits erklärt. Davon abgesehen...“

   — Je ne pouvais vous appeler, monsieur Holmes, sans révéler tous ces faits, et je vous ai déjà donné les raisons pour lesquelles je désirais garder le silence. D’ailleurs… d’ailleurs….

   „Warum zögern Sie?“

   — Pourquoi cette hésitation ?

   „Es gibt eine Welt, in welcher der umsichtigste und erfahrenste aller Detektive machtlos ist.“

   — Dans certain domaine, le détective le plus expérimenté et le plus subtil demeure impuissant.

   „Halten Sie die Angelegenheit für übernatürlich?“

   — Insinuez-vous que ces faits appartiennent au domaine surnaturel ?

   „Das wollte ich nicht direkt sagen.“

   — Je ne le dis pas positivement.

   „Nein, aber offenbar denken Sie so.“

   — Mais vous le pensez évidemment.

   „Seitdem sich die Tragödie ereignet hat, sind mir einige Vorfälle zu Ohren gekommen, die nur schwer mit der natürlichen Ordnung der Dinge in Einklang zu bringen sind.“

   — Depuis le drame, monsieur Holmes, on m’a raconté divers incidents qu’il est malaisé de classer parmi les événements naturels.

   „Zum Beispiel?“

   — Par exemple ?

   „Ich habe herausgefunden, dass vor diesem schrecklichen Ereignis verschiedene Leute ein Wesen auf dem Moor gesehen haben, das diesem Baskerville-Ungeheuer entspricht und keinem anderen der Wissenschaft bekannten Tier gleicht. Alle stimmten überein, dass es sich um eine ungeheuer große Kre27 atur handelte, leuchtend, gespenstisch und schaurig. Ich habe diese Menschen ins Kreuzverhör genommen, einer von ihnen war ein starrköpfi ger Landbewohner, einer ein Hufschmied und ein anderer ein Moorbauer, die alle dieselbe Geschichte von einer grässlichen Erscheinung erzählten, die aufs Genauste dem Höllenhund der Legende entsprach. Glauben Sie mir, in der Gegend herrscht Angst, und nur ein tollkühner Mann würde sich des Nachts aufs Moor hinaus wagen.“

   — J’ai appris qu’avant la terrible nuit plusieurs personnes ont vu sur la lande un animal dont le signalement se rapportait à celui du démon des Baskerville…. L’animal ne rentre dans aucune espèce cataloguée. On convient qu’il avait un aspect épouvantable, fantastique, spectral. J’ai questionné ces gens, un paysan obtus, un maréchal ferrant et un fermier. Aucun n’a varié sur le portrait de la sinistre apparition. Elle incarnait bien exactement le chien vomi par l’enfer, d’après la légende. La terreur règne dans le district en souveraine maîtresse, et il pourrait se vanter d’être téméraire celui qui s’aventurerait la nuit sur la lande.

   „Und Sie, ein erfahrener Mann der Wissenschaft, Sie glauben an das Übernatürliche?“

   — Et vous, un homme de science, vous admettez une manifestation surnaturelle ?

   „Ich weiß nicht mehr, was ich glauben soll.“

   — Je ne sais que croire. »

   Holmes reagierte mit Achselzucken.

   Holmes haussa les épaules.

   „Bislang habe ich meine Untersuchungen auf diese Welt beschränkt“, sagte er. „Auf bescheidene Weise habe ich das Böse bekämpft, aber gegen den Herrscher der Unterwelt selbst anzutreten wäre eine wohl zu ehrgeizige Aufgabe. Doch müssen Sie zugeben, dass die Fußspur etwas Weltliches ist.“

   « Jusqu’ici, dit-il, j’ai borné mes investigations aux choses de ce monde. Dans la limite de mes faibles moyens, j’ai combattu le mal… mais ce serait une tâche bien ambitieuse que de s’attaquer au démon lui-même. Cependant, il vous faut bien admettre la matérialité des empreintes !

   „Der ursprüngliche Hund war weltlich genug, eines Mannes Kehle zu zerfl eischen, und doch war er gleichfalls diabolischer Natur.“

   — Le chien originel était assez matériel pour déchiqueter le cou d’un homme, et néanmoins il était bien d’essence infernale !

   „Ich sehe schon, Sie sind ins Lager des Übernatürlichen gewechselt. Aber dann erklären Sie mir, Dr. Mortimer, warum Sie mich trotz dieser Haltung aufgesucht haben. Sie suchen mir klarzumachen, dass es sinnlos sei, den Tod von Sir Charles zu untersuchen, und im gleichen Atemzug bitten Sie mich, es zu tun.“

   — Je vois que vous avez passé aux partisans du surnaturel…. Maintenant, répondez encore à ceci : Puisque vous pensez ainsi, pourquoi êtes-vous venu me consulter ? Vous me demandez en même temps de ne pas rechercher les causes de la mort de sir Charles Baskerville et vous me priez de m’occuper de ces recherches.

   „Darum hatte ich Sie nicht gebeten.“

   — Je ne vous en ai pas prié.

   „Dann möchte ich wissen, womit ich Ihnen behilfl ich sein kann?“

   — Alors en quoi puis-je vous aider ?

   „Indem Sie mir einen Rat geben, was ich mit Sir Henry Baskerville tun sollte, der“ – Dr. Mortimer schaute auf seine Armbanduhr – „in genau eineinviertel Stunden in Waterloo Station ankommen wird.“

   — En m’indiquant l’attitude que je dois garder vis-à-vis de sir Henry Baskerville, qui arrive à Waterloo station — ici le docteur Mortimer tira sa montre — dans une heure un quart.

   „Er ist der Erbe?“

   — Est-ce lui qui hérite ?

   „So ist es. Bei Sir Charles‘ Tod zogen wir Erkundigungen nach diesem jungen Mann ein und fanden heraus, dass er Farmer in Kanada ist. Nach den Auskünften, die uns gegeben wurden, handelt es sich um einen in jeder Hinsicht tadellosen Menschen. Dies sage ich nicht als Arzt, sondern als Treuhänder von Sir Charles und sein Testamentsvollstrecker.“

   — Oui. À la mort de sir Charles, nous avons fait une enquête sur ce jeune homme et nous avons appris qu’il se livrait à l’agriculture, au Canada. Les renseignements fournis sur son compte sont excellents à tous égards…. Je ne parle pas à cette heure comme le médecin, mais comme l’exécuteur testamentaire de sir Charles Baskerville.

   „Ich vermute, dass es keinen anderen Anwärter gibt?“

   — Il n’y a pas d’autres prétendants à la fortune du défunt, je présume ?

   „Niemanden. Der einzige andere Verwandte, den wir ausfi ndig machen konnten, was Rodger Baskerville, der jüngste der drei Brüder, von denen Sir Charles der älteste war. Der zweitälteste Bruder ist jung gestorben und war der Vater dieses Henry. Rodger, der dritte, war das schwarze Schaf der Familie. Er kam nach der alten herrischen Baskerville-Linie und war, wie mir berichtet wurde, das Ebenbild eben jenes Hugo. Als ihm in England der Boden zu heiß wurde, setzte er sich nach Mittelamerika ab und starb dort 1876 an Gelbfi eber. Henry ist der Letzte der Baskervilles. In einer Stunde und fünf Minuten treffe ich ihn in Waterloo Station. Ich erhielt ein Kabel, dass er heute Morgen in Southampton eingetroffen ist. Nun, Mr. Holmes, wozu würden Sie Sir Henry raten?““

   — Pas d’autres, le seul parent dont nous ayons pu retrouver la trace se nomme — ou mieux se nommait Roger Baskerville, il était le troisième frère de sir Charles. Le second frère, mort jeune, n’a eu qu’un fils, Henry ; on considérait le troisième frère, Roger, comme la brebis galeuse de la famille. Il perpétuait l’ancien type des Baskerville et continuait, m’a-t-on affirmé, les errements du vieil Hugo. Le séjour de l’Angleterre lui paraissant malsain, il s’expatria dans l’Amérique centrale, où il mourut de la fièvre jaune, en 1876, Henry est donc le dernier des Baskerville…. Dans une heure cinq minutes, je le rencontrerai à Waterloo station…. Il m’a télégraphié de Southampton qu’il arriverait ce matin…. Que dois-je faire, monsieur Holmes ?

   „Warum sollte er nicht das Haus seiner Vorfahren in Besitz nehmen?“

   — Pourquoi n’irait-il pas dans la demeure de ses ancêtres ?

   „Es scheint vollkommen natürlich, nicht wahr? Und doch – bedenken Sie, dass jeder Baskerville, der dort lebt, ein schreckliches Los erleidet. Ich bin mir sicher, hätte Sir Charles Gelegenheit gehabt, vor seinem Tod mit mir darüber zu reden, er hätte mich gewarnt, den Letzten des altenGeschlechts und Erbe eines großen Vermögens zu diesem tödlichen Ort zu bringen. Andererseits kann ich nicht leugnen, dass der Wohlstand dieser armen und freudlosen Gegend von seiner Anwesenheit abhängt. Alle Wohltaten, die Sir Charles vollbracht hat, werden vergebens gewesen sein, wenn Baskerville Hall unbewohnt bleibt. Da ich fürchte, zu sehr von meinem eigenen Interesse in der Angelegenheit beeinfl usst zu sein, habe ich Ihnen diesen Fall vorgetragen und erbitte Ihren Rat.“ Holmes versank eine Weile in Nachdenken.

   — Cela semble tout naturel, n’est-ce pas ? Et cependant il faut se souvenir que les Baskerville qui ont habité le château ont tous péri de mort violente. J’ai la conviction que, si sir Charles avait pu me parler avant son décès, il m’aurait instamment recommandé de ne pas y conduire le dernier représentant de sa race et l’héritier de sa grande fortune. D’autre part, il est incontestable que la prospérité de ce misérable pays dépend absolument de la présence de sir Henry. Tout le bien commencé par sir Charles sera perdu, si le château reste désert. Je suis venu vous demander un avis, monsieur Holmes, parce que je crains de me laisser entraîner par mon intérêt, trop évident en l’espèce. »

   „Offen gesagt handelt es sich um Folgendes“, sagte er schließlich.

   Holmes resta songeur pendant un moment.

   „Ihrer Meinung nach gibt es eine teufl ische Macht, die Dartmoor zu einem unsicheren Ort für einen Baskerville macht – ist das richtig?“

   Puis il dit : « En d’autres termes, voici quelle est votre opinion : Vous estimez qu’une influence diabolique rend le séjour de Dartmoor insalubre aux Baskerville. Ai-je bien exprimé votre pensée ?

   „Zumindest gehe ich so weit zu sagen, dass dafür eine gewisse Wahrscheinlichkeit spricht.“

   — Ne suis-je pas fondé à le prétendre ?

   „Genau. Aber sicherlich ist es so, dass eine übernatürliche Macht, sofern diese existiert, dem jungen Mann ebenso sehr in London wie in Devonshire schaden könnte. Ein Teufel mit lokal beschränkten Fähigkeiten, beispielsweise nur im Umkreis einer bestimmten Gemeinde, erscheint mir doch etwas weit hergeholt.“

   — J’en conviens. Mais, si votre théorie sur le surnaturel est exacte, notre jeune homme peut aussi bien en subir les effets à Londres que dans le Devonshire. J’ai peine à admettre un diable dont les pouvoirs s’arrêteraient aux limites d’une paroisse – tout comme ceux d’un conseil de fabrique.

   „Sie nehmen die Angelegenheit weit weniger ernst, Mr. Holmes, als Sie es getan hätten, wenn Sie die Ereignisse selbst erlebt hätten. Ihre Ansicht, so wie ich sie verstehe, ist also, dass der junge Mann in Devonshire ebenso sicher sein wird wie in London. Er kommt in fünf Minuten an. Was empfehlen Sie mir?“

   — Vous traiteriez probablement la question plus sérieusement, monsieur Holmes, si vous viviez en contact permanent avec ces choses-là. Ainsi, d’après vous, ce jeune homme ne courrait pas plus de dangers dans le Devonshire qu’à Londres ?… Il arrivera dans cinquante minutes. Que me conseillez-vous de faire ?

   „Ich empfehle Ihnen, ein Taxi zu rufen, ihren Hund, der an meiner Tür kratzt, mitzunehmen und sich zur Waterloo Station zu begeben, um Sir Henry Baskerville abzuholen.“

   — Je vous conseille de prendre un cab, d’appeler votre caniche qui gratte à ma porte d’entrée et d’aller au-devant de sir Henry Baskerville, à Waterloo station.

   „Und dann?“

   — Et ensuite ?

   „Und dann werden Sie ihm solange nichts über diese Angelegenheit berichten, bis ich mir über alles im Klaren bin.“

   — Ensuite vous ne lui direz rien jusqu’à ce que j’aie réfléchi.

   „Wie lange werden Sie dazu benötigen?“

   — Combien de temps comptez-vous réfléchir ?

   „24 Stunden. Ich wäre Ihnen sehr verbunden, Dr. Mortimer, wenn Sie mich morgen früh um zehn hier wieder aufsuchten, und es wäre eine große Hilfe für alle Pläne, wenn Sie Sir Henry Baskerville mitbrächten.“

   — Vingt-quatre heures. Docteur Mortimer, je vous serais très reconnaissant de revenir me voir ici, demain matin, à dix heures. Pour mes dispositions futures, j’aurais besoin que vous ameniez avec vous sir Henry.

   „Das werde ich tun, Mr. Holmes.“ Er kritzelte die Verabredung auf seine Manschette und eilte auf seine merkwürdig spähende, geistesabwesende Art davon. Holmes stoppte ihn auf dem Treppenabsatz.

   — Comptez-y, monsieur Holmes. »

    Le docteur Mortimer griffonna le rendez-vous sur sa manchette et sortit. Holmes l’arrêta sur le haut de l’escalier.

   „Eine Frage noch, Dr. Mortimer. Sie bemerkten, dass vor Sir Charles‘ Tod mehrere Menschen diese Erscheinung auf dem Moor gesehen haben?“

   « Encore une question, docteur Mortimer. Vous m’avez dit qu’avant la mort de sir Charles Baskerville plusieurs personnes avaient aperçu sur la lande l’étrange apparition ?

   „Drei, um genau zu sein.“

   — Oui ; trois personnes.

   „Hat irgendjemand sie danach gesehen?“

   — L’a-t-on revue après ?

   „Davon habe ich nichts gehört.“

   — Je n’en ai plus entendu parler.

   „Ich danke Ihnen. Guten Tag!“

   — Merci. Au revoir. »

   Holmes kehrte mit jenem Ausdruck innerer Zufriedenheit zu seinem Platz zurück, an dem man ablesen konnte, dass er die vor ihm liegende Aufgabe seiner würdig erachtete.

   Holmes retourna s’asseoir avec cet air de satisfaction interne qui signifiait qu’il entrevoyait une tâche agréable.

   „Gehst du aus, Watson?“

   « Sortez-vous, Watson ? me demanda-t-il.

   „Sofern ich dir nicht behilfl ich sein kann.“

   — Oui ; à moins que je ne vous sois de quelque utilité.

   „Nein, lieber Freund, erst wenn die Stunde zu handeln gekommen ist, werde ich dich um Hilfe ersuchen. Aber dies ist ein prachtvoller Fall, unter bestimmten Aspekten wirklich einzigartig. Wenn du bei Bradley‘s vorbeikommst, bitte sie doch, mir ein Pfund ihres stärksten Pfeifentabaks zu schicken. Ich danke dir. Könntest du es außerdem einrichten, nicht vor Abend zurückzukehren? Ich freue mich darauf, mich anschließend mit dir über die Eindrücke auszutauschen, die dieses höchst interessante Problem heute Morgen bei uns hinterlassen hat.“

   — Non, mon cher ami ; je ne réclame votre concours qu’au moment d’agir. Savez-vous que cette affaire est superbe, unique en son genre à certains points de vue…. Lorsque vous passerez devant la boutique de Bradley, priez-le donc de m’envoyer une livre de son tabac le plus fort… Vous seriez bien aimable de me laisser seul jusqu’à ce soir…. Nous nous communiquerons alors nos impressions sur le très intéressant problème que nous a soumis ce matin le docteur Mortimer. »

   Ich wusste, dass Abgeschiedenheit und Einsamkeit für meinen Freund in diesen Stunden intensiver geistiger Konzentration wichtig waren, während derer er jedes winzige Stückchen an Indizien gewichtete, verschiedene Theorien konstruierte, eine gegen die andere abwog und sich darüber klar wurde, welche Gesichtspunkte essenziell und welche nebensächlich waren. Daher verbrachte ich den Tag im Club und kehrte erst gegen Abend in die Baker Street zurück. Es war fast neun Uhr, als ich mich wieder im Wohnzimmer befand.

   Holmes aimait à s’isoler ainsi pendant les heures de contention mentale au cours desquelles il pesait le pour et le contre des choses. Il édifiait alors des théories contradictoires, les discutait et fixait son esprit sur les points essentiels. Je passai mon après-midi au cercle et ne repris que le soir le chemin de Baker street. Il était près de neuf heures, lorsque je me retrouvai assis dans le salon de Sherlock Holmes.

   Mein erster Gedanke, als ich die Tür öffnete, war, es sei ein Feuer ausgebrochen, denn das Zimmer war so voll Rauch, dass die Lampe auf dem Tisch nur schemenhaft zu erkennen war. Nachdem ich jedoch eingetreten war, verloren sich meine Befürchtungen, denn es waren die säuerlichen Schwaden von starkem Grobschnitttabak, die mir in den Hals drangen und Hustenreiz hervorriefen. Durch den Nebel sah ich die verschwommene Gestalt von Holmes, der in seinen Morgenmantel gekleidet im Armsessel kauerte, seine schwarze Pfeife zwischen den Lippen. Mehrere Rollen Papier lagen um ihn verstreut.

   En ouvrant la porte, ma première impression fut qu’il y avait le feu à la maison. La fumée obscurcissait tellement la pièce qu’on voyait à peine la flamme de la lampe placée sur la table. Je fis quelques pas dans le salon et mes craintes s’apaisèrent aussitôt : ce n’était que la fumée produite par un tabac grossier. Elle me saisit à la gorge et me fit tousser. Enfin, à travers cet épais nuage, je finis par découvrir Holmes, enveloppé dans sa robe de chambre, enfoui dans un large fauteuil et tenant entre ses dents le tuyau d’une pipe en terre très culottée. Plusieurs rouleaux de papier jonchaient le tapis autour de lui.

   „Hast du dich erkältet, Watson?“ fragte er.

   « Pris froid, Watson ? dit-il.

   „Nein, das kommt von der giftigen Atmosphäre hier drinnen.“

   — Non… c’est cette atmosphère empoisonnée.

   „Die Luft scheint mir in der Tat zum Schneiden, jetzt, wo du es erwähnst.“

   — Elle doit être, en effet, un peu épaisse.

   „Sie ist nahezu unerträglich!“

   — Épaisse ! Elle est irrespirable !

   „Nun, du kannst ein Fenster öffnen. Anscheinend warst du den ganzen Tag im Club.“

   — Eh bien, ouvrez la fenêtre. Je parie que vous n’avez pas bougé de votre cercle !

   „Lieber Holmes!“

   — Mon cher Holmes…. Certainement. Mais comment…. »

   „Habe ich Recht?“

   „Sicher, doch woher...?“

   Er lachte über mein erstauntes Gesicht.

   Sherlock Holmes se moqua de mon ahurissement.

   „Du besitzt eine erfreuliche Unbekümmertheit, Watson, so dass ich großen Spaß dabei empfi nde, meine kleinen Fähigkeiten auf deine Kosten auszuprobieren. Ein Gentleman verlässt an einem regnerischen und schmierigen Tag seine Wohnung. Er kehrt abends makellos nach Hause zurück mit glänzendem Hut und Schuhen. Daher hat er den ganzen Tag wohlbehütet verbracht. Nun hat er keine engen Freunde. Wo könnte er also gewesen sein? Ist das nicht offensichtlich?“

   « Vous êtes d’une naïveté délicieuse, fit-il. Cela me réjouit d’exercer à vos dépens les modestes dons que je possède. Voyons, un monsieur auquel on ne connaît pas d’amis intimes sort par un temps pluvieux, boueux…. Il revient le soir, immaculé, le chapeau et les bottines aussi luisants que le matin…. Qu’en concluriez vous ? Qu’il a été cloué quelque part toute la journée…. N’est-ce pas évident ?

   „Nun ja, das ist wohl eher offensichtlich.“

   — En effet, c’est plutôt évident.

   „Die Welt ist voll von offensichtlichen Tatsachen, die niemand jemals bemerkt. Wo bin ich deiner Meinung nach gewesen?“

   — Il y a de par le monde une foule de choses évidentes que personne n’observe. Et moi, où croyez-vous que je sois allé ?

   „Ebenfalls den ganzen Tag daheim.“

   — Vous êtes également resté cloué ici.

   „Im Gegenteil – ich war in Devonshire.“

   — Erreur !… J’ai visité le Devonshire.

   „In Gedanken?“

   — Par la pensée ?

   „Genau. Mein Körper blieb in diesem Armsessel und hat, wie ich bedauernd feststellen muss, in meiner Abwesenheit zwei große Kannen Kaffee und eine unglaubliche Menge Tabak konsumiert. Nachdem du fortgegangen warst, habe ich von Stamford‘s eine Karte jenes Teils des Moores kommen lassen und mein Geist hat den ganzen Tag über ihm geschwebt. Ich darf mir wohl schmeicheln, mich nunmehr dort auszukennen.“

   — Oui. Mon corps n’a pas quitté ce fauteuil et a consommé en l’absence de ma pensée — j’ai le regret de le constater — la valeur de deux grands bols de café et une incroyable quantité de tabac. Après votre départ, j’ai envoyé chercher à Stamford la carte officielle de la lande de Dartmoor et mon esprit l’a parcourue en tous sens. À cette heure, je me flatte de pouvoir y retrouver mon chemin sans guide.

   „Eine Karte großen Maßstabs, vermute ich?“

   — Cette carte est donc établie à une grande échelle ?

   „Sehr groß.“ Er breitete einen Teil auf seinem Knie aus. „Hier siehst du den speziellen Teil, der uns betrifft. Das da in der Mitte ist Baskerville Hall.“

   — Très grande. »

    Holmes en déplia une partie qu’il tint ouverte sur ses genoux.

    — Voici le district qui nous intéresse, fit-il. Là, au centre, vous apercevez Baskerville Hall.

   „Von einem Wald umgeben?“

   — Avec cette ceinture de bois ?

   „Richtig. Auch wenn die Taxusallee unter diesem Namen nicht verzeichnet ist, glaube ich doch, dass sie sich an dieser Linie hier rechts des Moores entlangziehen muss. Diese kleine Ansammlung von Gebäuden ist das Örtchen Grimpen, wo unser Freund Dr. Mortimer sein Hauptquartier hat. Innerhalb eines Radius von acht Kilometern befi nden sich lediglich ein paar wenige verstreute Häuser, wie du sehen kannst. Dies ist Lafter Hall, das in der Erzählung erwähnt wurde. Dort ist ein Gebäude verzeichnet, welches das Haus des Naturforschers sein könnte – er hieß Stapleton, wenn ich nicht irre. Da gibt es zwei Moorfarmen, High Tor und Foulmire, außerdem, in einer Entfernung von rund 20 Kilometern, das große Zuchthaus Princetown. Zwischen diesen verstreuten Punkten und um sie herum erstreckt sich das trost- und leblose Moor. Dies ist also die Bühne, auf welcher sich die Tragödie abgespielt hat und sich vielleicht mit unserer Hilfe ein weiteres Mal abspielen wird.“

   — Oui. Bien que l’allée des Ifs ne soit désignée par aucun nom, je jurerais qu’elle s’étend le long de cette ligne, avec la lande à droite. Ici, cet amas de maisons représente le hameau de Grimpen où notre ami, le docteur Mortimer, a installé son quartier général. Constatez que, dans un rayon de six kilomètres, il n’y a que de rares habitations. Voici encore Lafter Hall, dont il est question dans le vieux grimoire. La construction indiquée plus loin doit abriter le naturaliste… Stapleton, si je me souviens bien de son nom. Enfin, j’aperçois deux fermes : Iligh Tor et Foulmire. À quatorze milles de là, se dresse la prison de Princetown. Autour et entre ces quelques maisons se déroule la lande, morne, désolée. C’est là que se passa le drame ; c’est là que nous essayerons de le reconstituer.

   „Es scheint eine öde Gegend zu sein.“

   — L’endroit est sauvage ?

   „Oh ja, unserem Fall angemessen. Wenn es den Teufel gelüstet, seine Nase in die Angelegenheit der Menschen zu stecken...“

   — Plutôt. Si le diable désirait se mêler des affaires des hommes….

   „Dann neigst du also auch zu der übernatürlichen Erklärung.“

   — Ainsi donc, vous aussi, vous penchez vers une intervention surnaturelle ?

   „Des Teufels Handlanger können aus Fleisch und Blut sein, nicht wahr? Es stellen sich uns zunächst zwei Fragen: Die erste, ob überhaupt ein Verbrechen verübt worden ist; die zweite, um welches Verbrechen handelt es sich und wie wurde es begangen? Wenn allerdings Dr. Mortimers Vermutung richtig ist und wir es mit Kräften zu tun haben, die jenseits der natürlichen Ordnung existieren, ist unsere Untersuchung damit beendet. Doch bevor wir diese Erklärung akzeptieren können, sind wir gehalten, alle anderen Hypothesen erschöpfend zu erforschen. Wenn du nichts dagegen hast, sollten wir jetzt dieses Fenster wieder schließen. Es mag seltsam erscheinen, aber ich fi nde, eine konzentrierte Atmosphäre unterstützt konzentriertes Denken. Ich habe es noch nicht so weit getrieben, in eine Kiste zu steigen, um nachzudenken, aber das wäre die logische Konsequenz meiner Überzeugung. Bist du den Fall in Gedanken durchgegangen?“

   — Le diable ne peut-il pas se servir d’agents en chair et en os ?… Dès le début, deux questions se dressent devant nous. La première : Y a-t-il eu crime ? La seconde : Quel est ce crime et comment l’a-t-on commis ? Si les conjectures du docteur Mortimer sont fondées et si nous nous trouvons en présence de forces échappant aux lois ordinaires de la nature, certes le mieux est de ne pas pousser plus loin nos investigations, Mais nous devons épuiser toutes les autres hypothèses, avant de nous arrêter à celle-ci…. Nous ferions bien de fermer cette fenêtre, qu’en pensez-vous ? Je reconnais que je suis bizarre, mais il me semble qu’une concentration d’atmosphère favorise toujours une concentration de pensée. Je ne vais pas jusqu’à m’enfermer dans une boîte pour réfléchir…. Ce serait cependant la conséquence logique de mes convictions…. De votre côté, avez-vous creusé l’affaire ?

   „Ja, ich habe im Laufe des Tages eine Menge darüber nachgedacht.“

   — Oui, beaucoup, pendant le courant de la journée.

   „Und was ist dein Eindruck?“

   — Quelle est votre opinion ?

   „Es ist sehr verwirrend.“

   — Je me déclare fort embarrassé.

   „Es ist sicherlich ein sonderbarer Fall. Manche Aspekte sind ganz außergewöhnlich, zum Beispiel die Veränderung der Fußabdrücke. Was hältst du davon?“

   — Cette affaire ne ressemble pas, en effet, à toutes les autres…. Elle en diffère par plusieurs points…. Ce changement dans les empreintes de pas, par exemple…. Comment l’expliquez-vous ?

   „Mortimer sagte, der Mann sei den letzten Teil der Allee auf Zehenspitzen gelaufen.“

   — Mortimer dit que sir Charles Baskerville a parcouru une partie de l’allée sur la pointe des pieds.

   „Er hat nur wiederholt, was irgendein Spinner bei der Untersuchung gesagt hat. Warum sollte ein Mann auf Zehenspitzen die Allee entlanggehen?“

   — Il n’a fait que répéter la déclaration de quelque imbécile au cours de l’enquête. Pourquoi se promènerait-on dans une allée sur la pointe des pieds ?

   „Was sonst?“

   — Alors ?

   „Er rannte, Watson – rannte verzweifelt, rannte um sein Leben, rannte, bis sein Herz versagte und er tot zusammenbrach.“

   — Il courait, Watson !… Sir Charles courait désespérément !… Il courait pour se sauver, jusqu’au moment où la rupture d’un anévrisme l’a jeté la face contre terre.

   „Doch wovor rannte er davon?“

   — Pourquoi fuyait-il ?

   „Da liegt unser Problem. Es gibt Anzeichen, dass er vor Angst von Sinnen war, bevor er überhaupt losrannte.“

   — Là gît le problème. Des indices me portent à croire qu’il était déjà terrassé par la peur, avant même de commencer à courir.

   „Wie kannst du das wissen?“

   — Sur quelles preuves appuyez-vous ce raisonnement ?

   „Ich gehe davon aus, dass der Grund seiner Angst über das Moor auf ihn zukam. Falls dem so war, und das scheint äußerst wahrscheinlich, so wird nur ein Mann, der völlig außer sich war, vom Haus weg anstatt zum Haus zurück rennen. Davon ausgehend, dass die Aussage des Zigeuners wahr ist, rannte er, um Hilfe rufend, in diejenige Richtung, aus der Hilfe am allerwenigsten zu erwarten war. Und es stellt sich weiterhin die Frage, auf wen er in jener Nacht gewartet hat und warum in der Taxusallee und nicht in seinem eigenen Haus.“

   — J’admets que la cause de sa peur se trouvait sur la lande. S’il en était ainsi — et cela paraît probable — seul un homme affolé aurait couru en tournant le dos à sa maison, au lieu de se diriger vers elle. Si l’on tient pour véridique le récit du bohémien, sir Charles courait, en appelant au secours, dans la direction où il était le plus improbable qu’il lui en arrivât… Et puis, qu’attendait-il, cette nuit-là ? Pourquoi attendait-il dans l’allée des Ifs plutôt qu’au château ?

   „Du glaubst, er hat jemanden erwartet?“

   — Vous croyez qu’il attendait quelqu’un ?

   „Der Mann war schon älter und kränklich. Zwar können wir verstehen, dass er einen Abendspaziergang gemacht hat, aber der Boden war feucht und die Nacht unfreundlich. Ist es unter diesen Umständen normal, dass er fünf oder zehn Minuten stehen blieb, wie Dr. Mortimer, mit praktischerem Verstand, als ich ihm zugetraut hätte, aus der Zigarrenasche geschlossen hat?“

   — Le docteur Mortimer nous a montré un sir Charles Baskerville vieux et infirme. Nous pouvons accepter les promenades vespérales… mais, ce soir-là, le sol était humide et la nuit froide. Est-il admissible qu’il se soit arrêté pendant cinq ou dix minutes, ainsi que le docteur Mortimer, avec une sagacité que je ne lui soupçonnais pas, l’a déduit très logiquement de la chute des cendres de son cigare ?

   „Aber er ging doch jeden Abend spazieren.“

   — Puisqu’il sortait tous les soirs.

   „Ich halte es für unwahrscheinlich, dass er jeden Abend am Gattertor wartete. Im Gegenteil, es wurde ausgesagt, dass er das Moor gemieden hat. In jener Nacht jedoch wartete er dort. Es war die Nacht vor seiner Reise nach London. Die Dinge nehmen Gestalt an, Watson. Sie fangen an zusammenzupassen. Darf ich dich bitten, mir meine Geige zu reichen, dann verschieben wir jeden weiteren Gedanken an diese Angelegenheit auf morgen, wenn wir die Ehre haben, Dr. Mortimer und Sir Henry Baskerville zu empfangen.“

   — Il ne me paraît pas très vraisemblable qu’il s’attardât tous les soirs à la porte donnant sur la lande. Toutes les dépositions, au contraire, indiquent qu’il évitait cette lande. Or, cette nuit-là, il s’était posté à cet endroit… Il partait le lendemain pour Londres… La chose prend corps, Watson ; elle devient cohérente !… Voulez-vous me passer mon violon ?… Ne pensons plus à cette affaire pour le moment, et attendons la visite du docteur Mortimer et de sir Henry Baskerville. »

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