変身

La Métamorphose

II

   2

夕ぐれの薄明りのなかでグレゴールはやっと重苦しい失心したような眠りから目ざめた。きっと、別に妨げがなくともそれほど遅く目ざめるというようなことはなかったろう。というのは、十分に休んだし、眠りたりた感じであった。しかし、すばやい足音と玄関の間に通じるドアを用心深く閉める物音とで目をさまされたように思えるのだった。電気の街燈の光が蒼白く天井と家具の上部とに映っていたが、下にいるグレゴールのまわりは暗かった。今やっとありがたみがわかった。触角でまだ不器用げに探りながら、身体をのろのろとドアのほうへずらしていって、そこで起ったことを見ようとした。身体の左側はただ一本の長い不愉快に引きつる傷口のように思えたが、両側に並んでいる小さな脚で本格的なびっこを引かなければならなかった。それに一本の脚は午前の事件のあいだに重傷を負っていた――ただ一本しか負傷していないことは、ほとんど奇蹟だった――。そして、その脚は死んでうしろへひきずられていた。

   C’est au crépuscule seulement que Gregor se réveilla, après un sommeil lourd et comateux. Même s’il n’avait pas été dérangé, il ne se serait sûrement pas éveillé beaucoup plus tard, car il eut le sentiment de s’être assez reposé et d’avoir dormi son soûl ; mais il eut l’impression d’avoir été réveillé par un pas furtif et par le bruit discret que faisait en se refermant la porte donnant sur l’antichambre. La lueur des lampadaires électriques de la rue posait des taches pâles au plafond et sur le haut des meubles, mais en bas, autour de Gregor, il faisait sombre. Tâtonnant encore lentement avec ses antennes, qu’il commençait seulement à apprécier, il se propulsa avec lenteur vers la porte, pour voir ce qui s’y était passé. Son côté gauche paraissait n’être qu’une longue cicatrice, qui tiraillait désagréablement, et, sur ses deux rangées de pattes, il boitait bel et bien. Du reste, au cours des événements de la matinée, une petite patte avait subi une blessure grave - c’était presque un miracle qu’elle fût la seule - et elle traînait derrière lui comme un poids mort.

ドアのところでやっと、なんでそこまでおびきよせられていったのか、わかった。それは何か食べものの匂いだった。というのは、そこには甘いミルクを容れた鉢はちがあり、ミルクのなかには白パンの小さな一切れが浮かんでいた。彼はよろこびのあまりほとんど笑い出すところだった。朝よりも空腹はひどく、すぐ眼の上まで頭をミルクのなかに突っこんだ。だが、間もなく失望して頭を引っこめた。扱いにくい身体の左側のために食べることがむずかしいばかりでなく――そして、身体全体がふうふういいながら協力してやっと食べることができたのだ――、その上、ふだんは彼の好物の飲みものであり、きっと妹がそのために置いてくれたのだろうが、ミルクが全然うまくない。それどころか、ほとんど厭気をおぼえて鉢から身体をそむけ、部屋の中央へはってもどっていった。

   C’est seulement une fois arrivé près de la porte qu’il se rendit compte de ce qui l’avait attiré ; c’était l’odeur de quelque chose de comestible. Car il y avait là une écuelle de lait sucré, où l’on avait coupé des morceaux de pain blanc. Pour un peu, il aurait ri de joie, car il avait encore plus faim que le matin, et il plongea aussitôt la tête dans ce lait, jusqu’aux yeux ou presque. Mais il l’en retira bientôt avec déception ; non seulement il avait de la peine à manger, avec son flanc gauche meurtri - il ne pouvait manger qu’à condition que son corps entier y travaillât en haletant -, mais de surcroît le lait, qui était naguère sa boisson favorite, et c’était sûrement pour cela que sa sœur lui en avait apporté, ne lui disait plus rien, et ce fut même presque avec répugnance qu’il se détourna de l’écuelle et regagna en se traînant le centre de la chambre.

グレゴールがドアのすきまから見ると、居間にはガス燈がともっていた。ふだんはこの時刻には父親が午後に出た新聞を母親に、そしてときどきは妹にも声を張り上げて読んで聞かせるのをつねにしていたのだが、今はまったく物音が聞こえなかった。妹がいつも彼に語ったり、手紙に書いたりしていたこの朗読は、おそらく最近ではおよそすたれてしまっていたようだった。だが、たしかに家は空ではないはずなのに、あたりもすっかり静まり返っていた。「家族はなんと静かな生活を送っているんだろう」と、グレゴールは自分に言い聞かせ、暗闇のなかをじっと見つめながら、自分が両親と妹とにこんなりっぱな住居でこんな生活をさせることができることに大きな誇りをおぼえた。だが、もし今、あらゆる安静や幸福や満足が恐怖で終りを告げることになったらどうだろうか。こんな考えに迷いこんでしまわないように、グレゴールはむしろ動き出し、部屋のなかをあちこちはい廻った。

   Dans la salle de séjour, Gregor vit par la fente de la porte que l’éclairage au gaz était allumé, mais alors que d’habitude c’était l’heure où son père lisait d’une voix forte à sa mère, et parfois aussi à sa sœur, le journal paraissant l’après-midi, on n’entendait cette fois pas le moindre son. Or peut-être que cette lecture, dont sa sœur lui parlait toujours, y compris dans ses lettres, ne se pratiquait plus du tout ces derniers temps. Mais, même aux alentours, il régnait un grand silence, bien que cependant l’appartement ne fût pas du tout désert. « Tout de même », se dit Gregor « quelle vie tranquille menait ma famille », et tout en regardant droit devant lui dans le noir il éprouvait une grande fierté d’avoir pu procurer à ses parents et à sa sœur une vie pareille dans un appartement aussi beau. Mais qu’allait-il se passer si maintenant toute cette tranquillité, cette aisance, cette satisfaction s’achevaient en catastrophe ? Pour ne pas s’égarer dans des idées de ce genre, Gregor préféra se mettre en mouvement et, toujours rampant, parcourir sa chambre en tous sens.

長い夜のあいだに、一度は一方の側のドアが、一度はもう一方のが、ちょっとだけ開き、すぐにまた閉められた。だれかがきっと部屋のなかへ入る用事があったにちがいないのだが、それにしろためらいもあまりに大きかったのだ。そこでグレゴールは居間へ通じるドアのすぐそばにとまっていて、ためらっている訪問者を部屋のなかへ入れるか、あるいは少なくともその訪問者がだれかを知ろうと決心していた。ところが、ドアはもう二度と開かれず、グレゴールが待っていたこともむなしかった。ドアがみな閉ざされていた朝には、みんなが彼の部屋へ入ろうとしたのだったが、彼が一つのドアを開け、ほかのドアも昼のあいだに開けられたようなのに、今となってはだれもやってはこず、鍵も外側からさしこまれていた。

   À un certain moment, au cours de cette longue soirée, on entrouvrit un peu l’une des portes latérales, et puis l’autre, mais on les referma prestement ; sans doute quelqu’un avait-il éprouvé le besoin d’entrer, mais les scrupules l’avaient emporté. Gregor s’immobilisa dès lors près de la porte donnant sur l’antichambre, bien résolu à faire entrer d’une façon ou d’une autre ce visiteur hésitant, ou à savoir qui il était ; mais la porte ne s’ouvrit plus, et Gregor attendit en vain. Au début de la journée, quand toutes les portes étaient fermées à clé, tout le monde voulait entrer et maintenant qu’il en avait ouvert une et que les autres avaient manifestement été ouvertes au cours de la journée, plus personne ne venait, et d’ailleurs les clés étaient dans les serrures, mais de l’autre côté.

夜遅くなってからやっと、居間の明りが消された。それで、両親と妹とがそんなに長いあいだ起きていたことが、たやすくわかった。というのは、はっきり聞き取ることができたのだが、そのとき三人全部が爪先で歩いて遠ざかっていったのだった。それでは朝までもうだれもグレゴールの部屋へは入ってこないというわけだ。だから、自分の生活をここでどういうふうに設計すべきか、じゃまされずにとっくり考える時間がたっぷりとあるわけだ。だが、彼が今べったり床にへばりつくようにしいられている天井の高いひろびろとした部屋は、なぜか理由を見出すことはできなかったけれども、彼の心を不安にした。なにしろ五年来彼が住んでいた部屋なので、どうしてそんな気になるのかわからなかった。――そして、半ば無意識に身体の向きを変え、ちょっと恥かしい気持がないわけではなかったが、急いでソファの下にもぐりこんだ。そこでは、背中が少し抑えつけられるし、頭をもうもたげることができないにもかかわらず、すぐひどく居心地がよいように思われた。ただ、身体の幅が広すぎて、ソファの下にすっぽり入ることができないのが残念だった。

   C’est seulement tard dans la nuit qu’on éteignit la lumière dans la salle de séjour et il fut alors facile de constater que ses parents et sa sœur étaient restés éveillés jusque-là, car on les entendit nettement s’éloigner tous les trois sur la pointe des pieds. À présent, jusqu’au matin, personne ne viendrait sûrement plus voir Gregor ; il disposait donc d’un long laps de temps pour réfléchir en paix à la façon dont il allait désormais réorganiser sa vie. Mais la hauteur si dégagée de cette chambre où il était contraint de rester couché à plat lui fit peur sans qu’il pût découvrir pourquoi - car enfin c’était la chambre où il logeait depuis cinq ans -, et, d’un mouvement à demi conscient, et non sans une légère honte, il se précipita sous le canapé, où, quoique son dos y fût un peu écrasé et qu’il ne pût plus lever la tête, il se sentit aussitôt très à son aise, regrettant seulement que son corps fût trop large pour trouver entièrement place sous le canapé.

そこに彼は一晩じゅういた。その夜は、あるいは空腹のためにたえず目をさまさせられながらもうとうとしたり、あるいは心配やはっきりしない希望に思いふけったりしなから、過ごしたのだった。そんな心配や希望を思っても結論は同じで、さしあたりは平静な態度を守り、忍耐と細心な遠慮とによって家族の者たちにさまざまな不快を耐えられるようにしてやらねばならぬという結論だった。そうした不快なことを彼の現在の状態においてはいつかは家族の者たちに与えないわけにはいかないのだ。

   Il y resta la nuit entière, qu’il passa en partie dans un demi-sommeil d’où la faim le tirait régulièrement, et en partie à agiter des soucis et des espoirs vagues, mais qui l’amenaient tous à conclure qu’il lui fallait provisoirement se tenir tranquille et, par sa patience et son extrême sollicitude, rendre supportables à sa famille les désagréments qu’il se voyait décidément contraint de lui faire subir dans son état actuel.

つぎの朝早く、まだほとんど夜のうちだったが、グレゴールは早くも固めたばかりの決心をためしてみる機会をもった。というのは、玄関の間のほうからほとんど完全に身づくろいした妹がドアを開け、緊張した様子でなかをのぞいたのだった。妹はすぐには彼の姿を見つけなかったが、彼がソファの下にいるのをみとめると――どこかにいるにきまっているではないか。飛んで逃げることなんかできなかったのだ――ひどく驚いたので、度を失ってしまって外側からふたたびドアをぴしゃりと閉めてしまった。だが、自分の態度を後悔してでもいるかのように、すぐまたドアを開け、重病人か見知らぬ人間かのところにいるような恰好で爪先で歩いて部屋のなかへ入ってきた。グレゴールは頭をソファのへりのすぐ近くまでのばして、妹をながめた。ミルクをほったらかしにしたのに気づくだろうか。しかもけっして食欲がないからではなかったのだ。また、彼の口にもっと合うような別な食べものをもってくるのだろうか。妹が自分でそうしてくれないだろうか。妹にそのことを注意するくらいなら、飢え死したほうがましだ。それにもかかわらず、ほんとうはソファの下から跳び出して、妹の足もとに身を投げ、何かうまいものをくれといいたくてたまらないのだった。ところが、妹はまだいっぱい入っているミルクの鉢にすぐ気づいて、不思議そうな顔をした。鉢からは少しばかりのミルクがまわりにこぼれているだけだった。妹はすぐ鉢を取り上げたが、それも素手ではなくて、ぼろ切れでやるのだった。そして、鉢をもって出ていった。グレゴールは、妹がかわりに何をもってくるだろうかとひどく好奇心に駆られ、それについてじつにさまざまなことを考えてみた。しかし、妹が親切心から実際にもってきたものを、考えただけではあてることはできなかったにちがいない。彼の嗜好しこうをためすため、いろいろなものを選んできて、それを全部、古い新聞紙の上に拡げたのだった。半分腐った古い野菜、固まってしまった白ソースにくるまった夕食の食べ残りの骨、一粒二粒の乾ぶどうとアーモンド、グレゴールが二日前にまずくて食えないといったチーズ、何もぬってはないパン、バターをぬったパン、バターをぬり、塩味をつけたパン。なおそのほかに、おそらく永久にグレゴール専用ときめたらしい鉢を置いた。それには水がつがれてあった。そして、グレゴールが自分の前では食べないだろうということを妹は知っているので、思いやりから急いで部屋を出ていき、さらに鍵さえかけてしまった。それというのも、好きなように気楽にして食べてもいいのだ、とグレゴールにわからせるためなのだ。そこで食事に取りかかると、グレゴールのたくさんの小さな脚はがさがさいった。どうも傷はみなすでに完全に癒ったにちがいなかった。もう支障は感じなかった。彼はそのことに驚き、一月以上も前にナイフでほんの少しばかり指を切ったが、その傷がおとといもまだかなり痛んだ、ということを考えた。

   Dès le petit matin, c’était encore presque la nuit, Gregor eut l’occasion de vérifier la vigueur des résolutions qu’il venait de prendre, car sa sœur, presque entièrement habillée, ouvrit la porte de l’antichambre et regarda dans la chambre avec curiosité. Elle ne le découvrit pas tout de suite, mais quand elle l’aperçut sous le canapé - que diable, il fallait bien qu’il fût quelque part, il n’avait tout de même pas pu s’envoler -, elle en eut une telle frayeur que, sans pouvoir se contrôler, elle referma la porte de l’extérieur en la claquant à toute volée. Mais, comme si elle regrettait de s’être conduite ainsi, elle ouvrit de nouveau la porte aussitôt et entra sur la pointe des pieds, comme chez un grand malade, voire chez un inconnu. Gregor avait avancé la tête jusqu’au ras du canapé et l’observait. Allait-elle remarquer qu’il n’avait pas touché au lait, et que ce n’était pas faute d’appétit, et lui apporterait-elle un autre aliment qui lui conviendrait mieux ? Si elle ne le faisait pas d’elle-même, il aimerait mieux mourir de faim que de le lui signaler, bien qu’en fait il eût terriblement envie de jaillir de sous le canapé, de se jeter aux pieds de sa sœur et de lui demander quelque chose de bon à manger. Mais sa sœur remarqua tout de suite avec stupeur l’écuelle encore pleine, à part les quelques éclaboussures de lait qu’on voyait autour, et elle la ramassa aussitôt, à vrai dire non pas à mains nues, mais avec un chiffon, et l’emporta. Gregor était extrêmement curieux de voir ce qu’elle allait rapporter à la place, et il fit là-dessus les hypothèses les plus diverses. Jamais pourtant il n’aurait pu deviner ce que sa sœur fit, dans sa bonté. Elle lui rapporta, pour tester ses goûts, tout un choix, étalé sur un vieux journal. Il y avait là des restes de légumes à moitié avariés ; des os du dîner de la veille, entourés de sauce blanche solidifiée ; quelques raisins secs, quelques amandes ; un fromage que Gregor eût déclaré immangeable deux jours plus tôt ; une tranche de pain sec, une autre tartinée de beurre, une troisième beurrée et salée. De plus, elle joignit encore à tout cela l’écuelle, vraisemblablement destinée à Gregor une fois pour toutes, et où elle avait mis de l’eau. Et, par délicatesse, sachant que Gregor ne mangerait pas devant elle, elle repartit très vite et donna même un tour de clé, afin que Gregor notât bien qu’il pouvait se sentir tout à fait à son aise. Gregor sentit ses petites pattes s’agiter frénétiquement, en s’avançant vers la nourriture. D’ailleurs, ses blessures devaient être déjà complètement guéries, il ne ressentait plus aucune gêne, il s’en étonna et songea que, plus d’un mois auparavant, il s’était fait une toute petite coupure au doigt avec un couteau et qu’avant-hier encore la plaie lui faisait toujours passablement mal.

「今では敏感さが減ったのかな」と、彼は思い、早くもチーズをがつがつ食べ始めた。ほかのどの食べものよりも、このチーズが、たちまち、彼を強くひきつけたのだった。つぎつぎと勢いきって、また満足のあまり眼に涙を浮かべながら、彼はチーズ、野菜、ソースと食べていった。ところが新鮮な食べものはうまくなかった。その匂いがまったく我慢できず、そのために食べようと思う品を少しばかりわきへ引きずっていったほどだった。もうとっくにすべてを平らげてしまい、その場でのうのうと横になっていたとき、妹は彼に引き下がるようにと合図するため、ゆっくりと鍵を廻した。彼はもうほとんどうとうとしていたのにもかかわらず、その音でたちまち驚かされてしまった。彼はまたソファの下へ急いでもぐった。だが、妹が部屋にいるほんの短い時間であっても、ソファの下にとどまっているのには、ひどい自制が必要だった。というのは、たっぷり食事をしたため、身体が少しふくらんで、ソファの下の狭い場所ではほとんど呼吸することができなかった。何度か微かに息がつまりそうになりながら、いくらか涙が出てくる眼で彼はながめたのだが、何も気づいていない妹は箒ほうきで残りものを掃き集めるばかりでなく、グレゴールが全然手をつけなかった食べものまで、まるでもう使えないのだというように掃き集めた。そして、そうしたものを全部、バケツのなかへ捨て、木の蓋をして、それからいっさいのものを部屋の外へ運び出していった。妹が向きを変えるか変えないかのうちに、グレゴールは早くもソファの下からはい出て、身体をのばし、息を入れた。

   « Est-ce que cela voudrait dire que j’ai maintenant une sensibilité moindre ? » pensa-t-il en suçotant avidement le fromage, qui l’avait aussitôt et fortement attiré, plutôt que tout autre mets. À la file et les yeux larmoyants de satisfaction, il consomma le fromage, les légumes et la sauce ; les denrées fraîches, en revanche, ne lui disaient rien, il ne pouvait pas même supporter leur odeur, il traîna même un peu à l’écart les choses qu’il voulait manger. Il avait fini depuis longtemps et restait juste là, paresseusement étendu au même endroit, quand sa sœur, pour lui signifier d’avoir à se retirer, tourna lentement la clé. Il sursauta de frayeur, quoique déjà il sommeillât presque, et se hâta de retourner sous le canapé. Mais y rester lui coûta un gros effort d’abnégation, même pendant le peu de temps que sa sœur resta dans la chambre, car ce copieux repas lui avait donné un peu de rondeur et il était tellement à l’étroit là-dessous qu’il pouvait à peine respirer. Suffoquant par instants, il vit, les yeux quelque peu exorbités, que sa sœur, sans se douter de rien, ramassait avec un balai non seulement les reliefs du repas, mais même ce que Gregor n’avait pas touché, comme si cela aussi était désormais inutilisable, versant tout à la hâte dans un seau qu’elle coiffa d’un couvercle en bois, sur quoi elle emporta le tout. À peine s’était-elle retournée que Gregor s’empressa de s’extraire de sous le canapé pour s’étirer et se dilater à nouveau.

こういうふうにして毎日グレゴールは食事を与えられた。一回は朝、両親と女中とがまだ眠っているときで、二回目はみんなの昼食が終ったあとだ。というのは、食事後、両親はしばらく昼寝をし、女中は妹から何か用事を言いつけられて使いに出される。たしかにみんなはグレゴールを飢え死させようとはしなかったが、おそらく彼の食事についてはただ妹の口から伝え聞くという以上の我慢はできなかったのだろう。またきっと妹も、なにしろほんとうに両親は十分苦しんでいるのだから、おそらくほんのわずかな悲しみだけであってもはぶいてやろうとしているのだろう。

   C’est ainsi désormais que Gregor fut alimenté chaque jour, une fois le matin quand les parents et la bonne dormaient encore, et une seconde fois quand tous les autres avaient pris leur repas de midi, car alors aussi les parents dormaient un moment, et la bonne était expédiée par la sœur pour faire quelque course. Sans doute ne voulaient-ils pas non plus que Gregor mourût de faim, mais peut-être n’auraient-ils pas supporté d’être au courant de ses repas autrement que par ouï-dire, peut-être aussi que la sœur entendait leur épargner un chagrin, fût-il petit, car de fait ils souffraient suffisamment ainsi.

あの最初の朝、どんな口実によって医者と鍵屋とを家から追い返したのか、グレゴールは全然知ることができなかった。というのは、彼のいうことは相手には聞き取れないので、だれ一人として、そして妹までも、彼のほうでは他人のいうことがわかる、とは思わなかったのだ。そこで、妹が自分の部屋にいるときにも、ただときどき妹が溜息をもらしたり、聖人たちの名前を唱えるのを聞くだけで満足しなければならなかった。のちになって妹が少しはすべてのことに慣れるようになったときにはじめて、――完全に慣れるというようなことはむろんけっして問題とはならなかった――グレゴールは親しさをこめた言葉とか、あるいはそう解釈される言葉とかをときどき小耳にはさむことができた。グレゴールが食事をさかんに片づけたときには、「ああ、きょうはおいしかったのね」と、妹は言い、しだいに数しげくくり返されるようになったそれと反対に手をつけていない場合には、ほとんど悲しげにこういうのがつねだった。 「またみんな手をつけないであるわ」

   Quels prétextes l’on avait trouvés, le premier matin, pour se débarrasser du médecin et du serrurier, Gregor ne put l’apprendre ; car comme on ne le comprenait pas, personne ne songeait, même sa sœur, qu’il pût comprendre les autres, et, lorsqu’elle était dans sa chambre, il devait se contenter de l’entendre çà et là soupirer et invoquer les saints. C’est seulement plus tard, quand elle se fut un peu habituée à tout cela - jamais, naturellement, il ne fut question qu’elle s’y habituât complètement -, que Gregor put parfois saisir au vol une remarque qui partait d’un bon sentiment ou pouvait être ainsi interprétée. « Aujourd’hui, il a trouvé ça bon », disait-elle quand Gregor avait fait de sérieux dégâts dans la nourriture, tandis que dans le cas inverse, qui peu à peu se présenta de plus en plus fréquemment, elle disait d’un ton presque triste : « Voilà encore que tout est resté. »

ところで、グレゴールは直接にはニュースを聞くことができなかったけれども、隣室の話し声をいろいろ聞き取るのだった。人声が聞こえると、彼はすぐそれに近いドアのところへ急いでいき、身体全体をドアに圧しつける。ことにはじめのうちは、たといただこそこそ話にしろ、何か彼についてのことでないような話はなかった。二日のあいだ、三度三度の食事に、どうしたらいいのだろう、という相談をやっているのが聞かれた。ところで、食事と食事とのあいだの時間にも、同じ話題が語られるのだった。というのは、だれ一人としてひとりだけ留守をしようとしなかったし、またどんなことがあっても住居をすっかり空にすることはできなかったので、いつでも家には少なくとも家族のうちの二人が残っているのだ。女中も最初の日に――女中がこのできごとについて何を知っているのか、またどのくらい知っているのかは、あまり明らかではなかったが――すぐにひまをくれるようにと膝をついて母親に頼み、その十五分後に家を出ていくときには、涙ながらにひまを出してもらったことの礼をいった。まるでこの家で示してもらった最大の恩恵だとでもいうような調子だった。そして、だれも彼女に求めたわけでもないのに、ほんの少しでも人にはもらしませんから、などとひどく本気で誓うのだった。

   Mais s’il ne pouvait apprendre aucune nouvelle directement, en revanche Gregor épiait beaucoup de choses dans les pièces attenantes, et il suffisait qu’il entende des voix pour qu’aussitôt il coure jusqu’à la porte correspondante et s’y colle de tout son corps. Les premiers temps surtout, il n’y eut pas une seule conversation qui ne portât sur lui, fût-ce à mots couverts. Deux jours durant, tous les repas donnèrent lieu à des conciliabules sur la façon dont il convenait désormais de se comporter ; mais même entre les repas on parlait du même sujet, car il y avait toujours deux membres de la famille à la maison, étant donné sans doute que personne ne voulait y rester seul, mais qu’en aucun cas on ne voulait qu’il n’y eût personne. En outre, dès le premier jour, la bonne - sans qu’on sût clairement si elle avait eu vent de l’événement et jusqu’à quel point - avait supplié à genoux la mère de Gregor de lui donner immédiatement son congé, et quand elle fit ses adieux un quart d’heure plus tard, c’est en pleurant qu’elle se confondit en remerciements, comme si ce congé avait été la plus grande bonté qu’on avait eue pour elle dans cette maison ; et, sans qu’on lui eût rien demandé, elle jura ses grands dieux qu’elle ne dirait rien à personne, rien de rien.

女中がひまを取ったので、今では妹が母親といっしょに料理もしなければならなかった。とはいっても、それはたいして骨が折れなかった。なにしろほとんど何も食べなかったのだ。グレゴールはくり返し聞いたのだが、だれかがほかの者に向って食べるようにとうながしてもむだで、出てくる返事といえばただ「いや、たくさん」とかいうような言葉だけにきまっていた。酒類もおそらく全然飲まないようだった。しょっちゅう妹は父親に、ビールを飲みたくないかとたずね、自分で取りにいくから、と心から申し出るのだが、それでも父親が黙っていると、父が世間態をはばかって心配している気持を取り除こうとして、門番のおかみさんにビールを取りにいってもらってもいいのだ、というのだった。ところが父親は最後に大きな声で「いらない」と、いう。そして、それでもう二度とビールのことは話されなかった。

   Dès lors, ce fut la sœur, avec sa mère, qui dut faire aussi la cuisine ; il est vrai que ce n’était pas un gros travail, car on ne mangeait presque rien. Gregor les entendait s’encourager en vain les uns les autres à manger, sans obtenir d’autre réponse que « merci, ça suffit » ou quelque chose dans ce genre. Peut-être ne buvait-on pas non plus. Souvent la sœur demandait au père s’il voulait de la bière, et elle s’offrait gentiment à aller en chercher et, quand le père ne répondait pas, elle déclarait pour lui ôter tout scrupule qu’elle pouvait aussi y envoyer la concierge, mais le père disait finalement un grand « non », et l’on n’en parlait plus.

最初の日のうちに、父親は早くも母親と妹とに向って財産状態とこれからの見通しとについてすっかり話して聞かせた。ときどきテーブルから立ち上がって、五年前に自分の店が破産したときに救い出した小さな金庫から何か書きつけや帳簿をもってくるのだった。手のこんだ鍵を開け、つぎに探しているものを取り出したあとで鍵を閉める音が聞こえてきた。父親のそのときの説明は、一面では、グレゴールが監禁生活をするようになって以来はじめてうれしく思ったことだった。グレゴールはそれまで、あの店から父親の手に残されたものは全然ないのだ、と考えていた。少なくとも父親はグレゴールに対してその反対のことは全然いわなかった。もっともグレゴールもそのことについて父親にたずねたことはなかったのではあった。グレゴールがそのころ気を使っていたことは、家族全員を完全な絶望へ追いこんだ商売上の不幸をできるだけ早く家族の者たちに忘れさせるために全力をつくすということだった。そこであの当時彼は特別に熱心に働き始め、はとんど一夜にしてつまらぬ店員から旅廻りのセールスマンとなった。セールスマンにはむろん金もうけのチャンスがいろいろあり、仕事の成果はすぐさま歩合の形で現金に変わり、それを家にもち帰って、驚きよろこぶ家族の眼の前のテーブルの上にならべて見せることができた。あれはすばらしい時期だった。グレゴールはあとになってからも、家族全体の経費をまかなうことができ、また、事実まかなっただけの金をもうけはしたが、あのはじめのころのすばらしい時期は、少なくとも、あのころの輝かしさで二度くり返されることはなかった。家人もグレゴールもそのことに慣れ、家人は感謝して金を受け取り、彼もよろこんで金を出すのだったが、特別な気持の温かさというものはもう起こらなかった。ただ妹だけはグレゴールに対してまだ近い関係をもちつづけていた。グレゴールとはちがって音楽が大好きで、感動的なほどにヴァイオリンを弾くことができる妹を、来年になったら音楽学校へ入れてやろう、というのが彼のひそかな計画だった。そうなるとひどく金がかかるが、そんなことは考慮しないし、またその金もなんとかしてつくることができるだろう。グレゴールが町に帰ってきてちょっと滞在するあいだには、しょっちゅう妹との会話に音楽学校の話が出てくるのだったが、いつでもただ美しい夢物語にすぎず、その実現は考えられなかった。そして、両親もけっしてこんな無邪気な話を聞くのをよろこびはしなかった。だが、グレゴールはきわめてはっきりとそのことを考えていたのであり、クリスマスの前夜にはそのことをおごそかに宣言するつもりだった。

   Dès le premier jour, le père avait exposé en détail, tant à la mère qu’à la sœur, quelle était la situation financière de la famille et ses perspectives en la matière. Se levant parfois de table, il allait jusqu’au petit coffre-fort qu’il avait sauvé cinq ans auparavant du naufrage de son entreprise, pour en rapporter telle quittance ou tel agenda. On entendait le bruit de la serrure compliquée qui s’ouvrait et, une fois retiré le document en question, se refermait. Ces explications paternelles étaient, pour une part, la première bonne nouvelle qui parvenait à Gregor depuis sa captivité. Il avait cru qu’il n’était rien resté à son père de cette entreprise, du moins son père ne lui avait-il pas dit le contraire, et Gregor ne l’avait d’ailleurs pas interrogé là-dessus. À l’époque, l’unique souci de Gregor avait été de tout mettre en œuvre pour que sa famille oublie le plus rapidement possible la catastrophe commerciale qui les avait tous plongés dans un complet désespoir. Il s’était alors mis à travailler avec une ardeur toute particulière et, de petit commis qu’il était, presque du jour au lendemain il était devenu représentant, ce qui offrait naturellement de tout autres possibilités de gains, les succès remportés se traduisant aussitôt, sous forme de provision, en argent liquide qu’on pouvait rapporter à la maison et poser sur la table sous les yeux de la famille étonnée et ravie. C’était le bon temps, mais jamais cette première période ne se retrouva par la suite, du moins avec le même éclat, quoique Gregor se mît à gagner de quoi subvenir aux besoins de toute la famille, ce qu’il faisait effectivement. On s’était tout bonnement habitué à cela, aussi bien la famille que Gregor lui-même, on acceptait cet argent avec reconnaissance, Gregor le fournissait de bon cœur, mais les choses n’avaient plus rien de chaleureux. Seule la sœur de Gregor était tout de même restée proche de lui, et il caressait un projet secret à son égard : elle qui, contrairement à lui, aimait beaucoup la musique et jouait du violon de façon émouvante, il voulait l’an prochain, sans se soucier des gros frais que cela entraînerait et qu’on saurait bien couvrir d’une autre matière, l’envoyer au conservatoire. Souvent, lors des brefs séjours que Gregor faisait dans la ville, ce conservatoire était évoqué dans ses conversations avec sa sœur mais toujours comme un beau rêve dont la réalisation était impensable, et les parents n’entendaient même pas ces évocations innocentes d’une très bonne oreille ; mais Gregor pensait très sérieusement à cette affaire et avait l’intention de l’annoncer solennellement le soir de Noël.

ドアにへばりついて身体をまっすぐに起こし、聞き耳を立てているあいだにも、今の自分の状態にはまったく無益なこうした考えが、彼の頭を通り過ぎるのだった。ときどき、全身の疲れのためにもう全然聞いていることができなくなり、うっかりして頭をドアにぶつけ、すぐにまたきちんと立てるのだった。というのは、そんなふうにして彼が立てるどんな小さな物音でも、隣室に聞こえ、みんなの口をつぐませてしまうのだ。「また何をやっているんだろう」などと、しばらくして父親がいう。どうもドアのほうに向きなおっているらしい。それからやっと、中断された会話がふたたびだんだんと始められていく。

   Telles étaient les pensées, bien vaines dans l’état où il était, qui lui passaient par la tête tandis qu’il était là debout à épier, collé à la porte. Parfois il était pris d’une fatigue si générale qu’il n’était plus capable d’écouter et que sa tête allait heurter doucement la porte, mais aussitôt il la retenait, car le petit bruit ainsi provoqué avait été entendu à côté et les avait tous fait taire. « Savoir ce qu’il fabrique encore », disait son père au bout d’un moment, en se tournant manifestement vers la porte, et ce n’est qu’ensuite que la conversation interrompue reprenait peu à peu.

グレゴールは十分に聞き取ったのだが――というのは、父親は説明をする場合に何度もくり返すのがつねだった。その理由は一つには彼自身がすでに長いあいだこうしたことに気を使わなくなっていたからであり、もう一つには母親が一回聞いただけでは万事をすぐのみこめなかったからだ――、すべての不幸にもかかわらず、なるほどまったくわずかばかりのものではあるけれども昔の財産がまだ残っていて、手をつけないでおいた利子もそのあいだに少しばかり増えた、ということであった。その上、グレゴールが毎月家に入れていた金も――彼は自分ではほんの一グルデンか二グルデンしか取らなかった――すっかり費われてしまったわけではなく、貯えられてちょっとした金額になっていた。グレゴールはドアの背後で熱心にうなずき、この思いがけなかった用心と倹約とをよろこんだ。ほんとうはこの余分な金で社長に対する父親の負債をもっと減らすことができ、この地位から離れることができる日もずっと近くなったことだろうが、今では父親の計らいは疑いもなくいっそうよかったわけだ。

   Gregor apprit alors tout à loisir - car son père, dans ses explications, se répétait fréquemment, en partie parce que lui-même ne s’était pas occupé de ces choses depuis longtemps, et en partie aussi parce que la mère de Gregor ne comprenait pas tout du premier coup - qu’en dépit de la catastrophe il restait encore, datant de la période précédente, un capital, à vrai dire très modeste, qu’avaient quelque peu arrondi entre-temps les intérêts, auxquels on n’avait pas touché. Mais, en outre, l’argent que Gregor rapportait tous les mois à la maison - lui-même ne gardant à son usage que quelques écus - n’avait pas été entièrement dépensé et il avait constitué un petit capital. Gregor, derrière sa porte, hochait la tête avec enthousiasme, ravi de cette manifestation inattendue de prudence et d’économie. De fait, ce surplus d’argent lui aurait permis d’éponger la dette que son père avait envers son patron, rapprochant d’autant le jour où il aurait pu rayer cette ligne de son budget, mais à présent il valait sûrement mieux que son père eût pris d’autres dispositions.

ところで、こんな金では家族の者が利息で生活していけるなどというのにはまったくたりない。おそらく家族を一年か、せいぜいのところ二年ぐらい支えていくのに十分なだけだろう。それ以上のものではなかった。つまり、ほんとうは手をつけてはならない、そしてまさかのときの用意に取っておかなければならない程度の金額にすぎなかった。生活費はかせがなければならない。ところで、父親は健康だがなにしろ老人で、もう五年間も全然仕事をせず、いずれにしてもあまり働けるという自信はない。骨は折れたが成果のあがらなかった生涯の最初の休暇であったこの五年のあいだに、すっかりふとってしまって、そのために身体も自由に動かなくなっていた。そこで母親が働かなければならないのだろうが、これが喘息ぜんそくもちで、家のなかを歩くのにさえ骨が折れる始末であって、一日おきに呼吸困難に陥り、開いた窓の前のソファの上で過ごさなければならない。すると妹がかせがなければならないというわけだが、これはまだ十七歳の子供であり、これまでの生活ではひどく恵まれて育ってきたのだった。きれいな服を着て、たっぷりと眠り、家事の手伝いをし、ささやかな気ばらしにときどき加わり、何よりもヴァイオリンを弾く、という生活のしかただった。どうしてこんな妹がかせぐことができるだろうか。家族の話が金をかせがなければならないというこのことになると、はじめのうちはグレゴールはいつもドアを離れて、ドアのそばにある冷たい革のソファに身を投げるのだった。というのは、恥辱と悲しみのあまり身体がかっと熱くなるのだった。

   Seulement, cet argent était bien loin de suffire à faire vivre la famille des seuls intérêts ; cela suffirait peut-être à la faire vivre un an, deux ans tout au plus, mais c’était tout. Donc c’était juste une somme à laquelle on n’avait pas le droit de toucher et qu’il fallait mettre de côté en cas de besoin ; et il fallait gagner de quoi vivre. Or le père était en bonne santé, mais c’était un vieil homme, qui n’avait plus travaillé depuis déjà cinq ans et qui ne devait en tout cas pas présumer de ses forces ; pendant ces cinq années, qui étaient les premières vacances de sa vie pénible et pourtant infructueuse, il avait beaucoup engraissé et était du coup devenu passablement lent. Et est-ce que sa vieille mère, peut-être, allait maintenant devoir gagner de l’argent, elle qui avait de l’asthme, elle pour qui la traversée de l’appartement était déjà un effort et qui passait un jour sur deux à suffoquer sur le sofa près de la fenêtre ouverte ? Et est-ce que sa sœur allait devoir gagner de l’argent, elle qui était encore une enfant, avec ses dix-sept ans, elle qu’on n’avait pas la moindre envie d’arracher à la vie qu’elle avait menée jusque-là, consistant à s’habiller joliment, à dormir longtemps, à aider aux travaux du ménage, à participer à quelques modestes distractions et surtout à jouer du violon ? Quand la conversation venait sur la nécessité de gagner de l’argent, Gregor commençait toujours par lâcher la porte et par se jeter sur le sofa qui se trouvait à proximité et dont le cuir était frais, car il était tout brûlant de honte et de chagrin.

しばしば彼はそのソファの上で長い夜をあかし、一瞬も眠らず、ただ何時間でも革をむしっているのだった。あるいは、大変な労苦もいとわず、椅子を一つ窓ぎわへ押していき、それから窓の手すりにはい上がって、椅子で身体を支えたまま窓によりかかっていた。以前窓からながめているときに感じた解放されるような気持でも思い出しているらしかった。というのは、実際、少し離れた事物も一日一日とだんだんぼんやり見えるようになっていっていた。以前はしょっちゅう見えていまいましくてたまらなかった向う側の病院も、もう全然見えなくなっていた。静かな、しかしまったく都会的であるシャルロッテ街に自分が住んでいるのだということをよく知っていなかったならば、彼の窓から見えるのは、灰色の空と灰色の大地とが見わけられないくらいにつながっている荒野なのだ、と思いかねない有様だった。注意深い妹は二度だけ椅子が窓ぎわにあるのに気づいたにちがいなかったが、それからは部屋の掃除をしたあとでいつでも椅子をきちんと窓べに押してやり、おまけにそのときからは内側の窓も開け放しておいた。

   Souvent il restait là couché de longues nuits durant, sans dormir un instant, grattant le cuir pendant des heures. Ou bien il ne reculait pas devant l’effort considérable que lui coûtait le déplacement d’une chaise jusqu’à la fenêtre, puis l’escalade de son rebord où il restait appuyé, calé sur la chaise, manifestement juste pour se remémorer le sentiment de liberté qu’il éprouvait naguère à regarder par la fenêtre. Car en fait, de jour en jour, il voyait de plus en plus flou, même les choses peu éloignées ; il n’apercevait plus du tout l’hôpital d’en face, dont la vue par trop fréquente le faisait jadis pester, et s’il n’avait pas su habiter dans la rue calme, mais complètement citadine, qu’était la Charlottenstrasse, il aurait pu croire que sa fenêtre donnait sur un désert où le ciel gris et la terre grise se rejoignaient jusqu’à se confondre. Il suffit que sa sœur eût observé deux fois que la chaise était devant la fenêtre pour que désormais, chaque fois qu’elle avait fait le ménage, elle la remît soigneusement à cette place, laissant même dorénavant ouvert le panneau intérieur de la fenêtre.

もしグレゴールが妹と話すことができ、彼女が自分のためにしなければならないこうしたすべてのことに対して礼をいうことができるのであったら、彼女の奉仕をもっと気軽に受けることができただろう。ところが、彼はそれが苦しくてたまらなかった。妹はむろん、いっさいのことのつらい思いをぬぐい去ろうと努めていたし、時がたつにつれてむろんだんだんそれがうまくいくようになったのだが、グレゴールも時間がたつとともにいっさいをはじめのころよりもずっと正確に見て取るようになった。妹が部屋へ足を踏み入れるだけで、彼には恐ろしくてならなかった。ふだんはグレゴールの部屋をだれにも見せまいと気をくばっているのだが、部屋に入ってくるやいなや、ドアを閉める手間さえかけようとせず、まっすぐに窓へと走りよって、まるで息がつまりそうだといわんばかりの恰好であわただしく両手で窓を開き、まだいくら寒くてもしばらく窓ぎわに立ったままでいて、深呼吸する。こうやって走ってさわがしい音を立てることで、グレゴールを日に二度びっくりさせるのだ。そのあいだじゅう、彼はソファの下でふるえていた。だが彼にはよくわかるのだが、もしグレゴールがいる部屋で窓を閉め切っていることができるものならば、きっとこんなことはやりたくはないのだ。

   Si seulement Gregor avait pu parler à sa sœur et la remercier de tout ce qu’elle était obligée de faire pour lui, il aurait plus aisément supporté les services qu’elle lui rendait ; mais, dans ces conditions, il en souffrait. Certes, sa sœur s’efforçait d’atténuer autant que possible ce que tout cela avait d’extrêmement gênant et, naturellement, plus le temps passait, mieux elle y réussissait ; mais Gregor aussi voyait de plus en plus clairement son manège. Pour lui, déjà l’entrée de sa sœur était terrible. À peine était-elle dans la chambre que, sans prendre le temps de refermer la porte, si soucieuse qu’elle fût par ailleurs d’épargner à tout autre le spectacle qu’offrait la pièce de Gregor, elle courait jusqu’à la fenêtre et, comme si elle allait étouffer, l’ouvrait tout grand avec des mains fébriles ; et puis, si froid qu’il fît dehors, elle restait un petit moment à la fenêtre en respirant à fond. Par cette course et ce vacarme, elle effrayait Gregor deux fois par jour ; il passait tout ce moment à trembler sous le canapé, tout en sachant fort bien qu’elle lui aurait certainement épargné cela volontiers, si seulement elle s’était sentie capable de rester avec la fenêtre fermée dans une pièce où il se trouvait.

あるとき、グレゴールの変身が起ってから早くも一月がたっていたし、妹ももうグレゴールの姿を見てびっくりしてしまうかくべつの理由などはなくなっていたのだが、妹はいつもよりも少し早くやってきて、グレゴールが身動きもしないで、ほんとうにおどかすような恰好で身体を立てたまま、窓から外をながめている場面にぶつかった。妹が部屋に入ってこなかったとしても、グレゴールにとっては意外ではなかったろう。なにしろそういう姿勢を取っていることで、すぐに窓を開けるじゃまをしていたわけだからだ。ところが、妹はなかへ入ってこないばかりか、うしろへ飛びのいて、ドアを閉めてしまった。見知らぬ者ならば、グレゴールが妹のくるのを待ちうかがっていて、妹にかみつこうとしているのだ、と思ったことだろう。グレゴールはむろんすぐソファの下に身を隠したが、妹がまたやってくるまでには正午まで待たねばならなかった。そのことから、自分の姿を見ることは妹にはまだ我慢がならないのだし、これからも妹にはずっと我慢できないにちがいない、ソファの下から出ているほんのわずかな身体の部分を見ただけでも逃げ出したいくらいで、逃げ出していかないのはよほど自分を抑えているにちがいないのだ、と彼ははっきり知った。妹に自分の姿を見せないために、彼はある日、背中に麻布をのせてソファの上まで運んでいった。――この仕事には四時間もかかった――そして、自分の身体がすっかり隠れてしまうように、また妹がかがみこんでも見えないようにした。もしこの麻布は不必要だと妹が思うならば、妹はそれを取り払ってしまうこともできるだろう。というのは、身体をこんなふうにすっかり閉じこめてしまうことは、グレゴールにとってなぐさみごとなんかではないからだ。ところが、妹は麻布をそのままにしておいた。おまけにグレゴールが一度頭で麻布を用心深く少しばかり上げて、妹がこの新しいしかけをどう思っているのか見ようとしたとき、妹の眼に感謝の色さえ見て取ったように思ったのだった。

   Un jour - il devait bien s’être écoulé un mois déjà depuis la métamorphose de Gregor et sa sœur, tout de même, n’avait plus lieu d’être frappée d’étonnement à sa vue -, elle entra un peu plus tôt que d’habitude et le trouva encore en train de regarder par la fenêtre, immobile et effectivement effrayant, dressé comme il l’était. Gregor n’eût point été surpris qu’elle n’entrât pas, puisque, placé comme il l’était, il l’empêchait d’ouvrir tout de suite la fenêtre ; mais, non contente de ne pas entrer, elle fit un bond en arrière et referma la porte ; quelqu’un d’étranger à l’affaire aurait pu penser que Gregor avait guetté sa sœur et avait voulu la mordre. Naturellement, il alla aussitôt se cacher sous le canapé, mais il dut attendre jusqu’à midi pour que sa sœur revienne, et elle lui parut beaucoup plus inquiète que d’habitude. Il comprit donc que sa vue lui était toujours insupportable et qu’elle ne pourrait que lui rester insupportable, et que sûrement il lui fallait faire un gros effort sur elle-même pour ne pas prendre la fuite au spectacle de la moindre partie de son corps dépassant du canapé. Afin de lui épargner même cela, il entreprit un jour - il lui fallut quatre heures de travail - de transporter sur son dos jusqu’au canapé le drap de son lit et de l’y disposer de façon à être désormais complètement dissimulé, au point que sa sœur même en se penchant, ne pût pas le voir. Si elle avait estimé que ce drap n’était pas nécessaire, elle aurait pu l’enlever car enfin il était suffisamment clair que ce n’était pas pour son plaisir que Gregor se claquemurait ainsi ; mais elle laissa le drap en place et Gregor crut même surprendre un regard de gratitude, tandis qu’un jour il soulevait prudemment un peu le drap avec sa tête pour voir comment sa sœur prenait ce changement d’installation.

最初の二週間には、両親はどうしても彼の部屋に入ってくることができなかった。これまで両親は妹を役立たずの娘と思っていたのでしばしば腹を立てていたが、今の妹の仕事ぶりを完全にみとめていることを、グレゴールはしばしば聞いた。ところが両親はしばしば、妹がグレゴールの部屋で掃除しているあいだ、二人で彼の部屋の前に待ちかまえていて、妹が出てくるやいなや、部屋のなかがどんな様子であるか、グレゴールが何を食べたか、そのとき彼がどんな態度を取ったか、きっとちょっと快方へ向いているのが見られたのでないか、などと語って聞かせなければならなかった。ところで母親のほうは比較的早くグレゴールを訪ねてみようと思ったのだったが、父親と妹とがまずいろいろ理にかなった理由を挙げて母親を押しとどめた。それらの理由をグレゴールはきわめて注意深く聞いていたが、いずれもまったく正しいと思った。ところが、あとになると母親を力ずくでとどめなければならなかった。そして、とめられた母親が「グレゴールのところへいかせて! あの子はわたしのかわいそうな息子なんだから! わたしがあの子のところへいかないではいられないということが、あんたたちにはわからないの?」と叫ぶときには、むろん毎日ではないがおそらく週に一度は母親が入ってきたほうがいいのではないか、とグレゴールは思った。なんといっても母親のほうが妹よりは万事をよく心得ているのだ。妹はいくらけなげとはいってもまだ子供で、結局は子供らしい軽率さからこんなにむずかしい任務を引き受けているのだ。

   Pendant les quinze premiers jours, les parents ne purent se résoudre à entrer chez Gregor, et il les entendit souvent complimenter sa sœur du travail qu’elle faisait à présent, tandis que jusque-là ils lui manifestaient souvent leur irritation parce qu’à leurs yeux elle n’était pas bonne à grand-chose. Mais maintenant ils attendaient souvent tous les deux, le père et la mère, devant la chambre de Gregor, pendant que sa sœur y faisait le ménage et, dès qu’elle en sortait, il fallait qu’elle raconte avec précision dans quel état se trouvait la pièce, ce que Gregor avait mangé, de quelle façon il s’était comporté cette fois, et si peut-être on notait une légère amélioration. Au reste, la mère de Gregor voulut relativement vite venir le voir, mais le père et la sœur la retinrent, en usant tout d’abord d’arguments rationnels, que Gregor écouta fort attentivement et approuva sans réserve. Mais par la suite on dut la retenir de force et, quand il l’entendit crier : « Mais laissez-moi donc voir Gregor, c’est mon fils, le malheureux ! Vous ne comprenez donc pas qu’il faut que je le voie ? » Gregor pensa alors que peut-être ce serait tout de même une bonne chose que sa mère vienne le voir, pas tous les jours, naturellement, mais peut-être une fois par semaine ; car enfin elle comprenait tout beaucoup mieux que sa sœur, qui en dépit de tout son courage n’était après tout qu’une enfant et qui finalement ne s’était peut-être chargée d’une aussi rude tâche que par une irréflexion d’enfant.

母親に会いたいというグレゴールの願いは、まもなくかなえられた。昼のあいだは両親のことを考えて窓ぎわにはいくまい、とグレゴールは考えていたが、一、二メートル四方の床の上ではたいしてはい廻るわけにいかなかったし、床の上にじっとしていることは夜なかであっても我慢することがむずかしく、食べものもやがてもう少しも楽しみではなくなっていたので、気ばらしのために壁の上や天井を縦横十文字にはい廻る習慣を身につけていた。とくに上の天井にぶら下がっているのが好きだった。床の上にじっとしているのとはまったくちがう。息がいっそう自由につけるし、軽い振動が身体のなかを伝わっていく。そして、グレゴールが天井にぶら下がってほとんど幸福な放心状態にあるとき、脚を放して床の上へどすんと落ちて自分でも驚くことがあった。だが、今ではむろん以前とはちがって自分の身体を自由にすることができ、こんな大きな墜落のときでさえけがをすることはなかった。妹は、グレゴールが自分で考え出したこの新しいなぐさみにすぐ気づき――実際、彼ははい廻るときに身体から出る粘液ねんえきの跡をところどころに残すのだった、――グレゴールがはい廻るのを最大の規模で可能にさせてやろうということを考え、そのじゃまになる家具、ことに何よりもたんすと机とを取り払おうとした。

   Le désir qu’avait Gregor de voir sa mère n’allait pas tarder à être satisfait. Pendant la journée, il ne voulait pas se montrer à la fenêtre, ne fût-ce que par égard pour ses parents, mais il ne pouvait pas non plus se traîner bien longtemps sur ces quelques mètres carrés de plancher, la nourriture ne lui procura bientôt plus le moindre plaisir, aussi prit-il l’habitude, pour se distraire, d’évoluer en tous sens sur les murs et le plafond. Il aimait particulièrement rester suspendu au plafond ; c’était tout autre chose que d’être allongé sur le sol ; une oscillation légère parcourait le corps ; et dans l’état de distraction presque heureuse où il se trouvait là-haut, il pouvait arriver que Gregor, à sa grande surprise, se lâche et atterrisse en claquant sur le plancher. Mais à présent il était naturellement bien plus maître de son corps qu’auparavant et, même en tombant de si haut, il ne se faisait pas de mal. Or sa sœur remarqua sans tarder le nouveau divertissement que Gregor s’était trouvé - d’ailleurs sa reptation laissait çà et là des traces de colle - et elle se mit en tête de faciliter largement ces évolutions et d’enlever les meubles qui les gênaient, donc surtout la commode et le bureau.

ところが、その仕事はひとりではやれなかった。父親の助けを借りようとは思わなかったし、女中もきっとそれほど役には立たないだろう。というのは、この十六歳ばかりの少女は、前の料理女がひまを取ってからけなげに我慢していたが、台所の鍵はたえずかけておいて、ただ特別に呼ばれたときだけ開けるだけでよいということにしてくれ、と願い出て、許されていたのだった。そこで妹としては、父親がいないときを見計らって母親をつれていくよりほかに方法がなかった。興奮したよろこびの声を挙げて母親はやってきたが、グレゴールの部屋のドアの前で黙りこんでしまった。はじめはむろん妹が部屋のなかが万事ちゃんとしているかどうかを検分したが、つぎにやっと母親を入らせた。グレゴールは大急ぎで麻布をいっそう深く、またいつもよりしわをたくさんつくってひっかぶった。全体は実際にただ偶然ソファの上に投げられた麻布のように見えるだけだった。グレゴールは今度も、麻布の下でこっそり様子をうかがうことをやめなかった。今回すぐ母親を見ることは断念した。ただ、母親がやってきたことだけをよろこんだ。「いらっしゃいな、見えないわよ」と、妹がいった。母親の手を引っ張っているらしかった。二人のかよわい女が相当重い古たんすを置き場所から動かし、無理をするのでないかと恐れる母親のいましめの言葉を聞こうとしないで妹がたえず仕事の大部分を自分の身に引き受けている様子を、グレゴールは聞いていた。ひどく時間がかかった。十五分もかかった仕事のあとで、母親はたんすはやっぱりこの部屋に置いておくほうがいいのでないか、と言い出した。第一に、重すぎて、二人で父親の帰ってくるまでに片づけることはできないだろう。それで部屋のまんなかにたんすが残ることになったら、グレゴールの動き廻るのにじゃまになるだろう。第二に、家具を取り片づけたらグレゴールがどう思うことかわかったものではない。自分は今のままにしておくほうがいいように思う。何もない裸の壁をながめると、胸がしめつけられるような気がする。そして、どうしてグレゴールだってそんな気持がしないはずがあろうか。あの子はずっと部屋の家具に慣れ親しんできたのだから、がらんとした部屋では見捨てられてしまったような気がするだろう。

   Seulement elle ne pouvait pas faire cela toute seule ; son père, elle n’osait pas lui demander de l’aider ; la petite bonne aurait certainement refusé, car cette enfant de seize ans tenait bravement le coup depuis le départ de l’ancienne cuisinière, mais elle avait demandé comme une faveur de pouvoir tenir la porte de la cuisine constamment fermée à clé et de n’avoir à ouvrir que sur appel spécial ; il ne restait donc plus à la sœur qu’à aller chercher la mère, un jour que le père était sorti. La mère de Gregor arriva d’ailleurs en poussant des cris d’excitation joyeuse, mais devant la porte de la chambre elle se tut. La sœur commença naturellement par vérifier que tout fût bien en place dans la pièce, et c’est seulement ensuite qu’elle laissa entrer sa mère. Gregor, en toute hâte, avait tiré son drap encore plus bas et en lui faisant faire plus de plis, l’ensemble avait vraiment l’air d’un drap jeté par hasard sur le canapé. Aussi bien Gregor s’abstint-il cette fois d’espionner sous son drap ; il renonça à voir sa mère dès cette première fois, trop content qu’elle eût fini par venir. « Viens, on ne le voit pas », disait la sœur, et manifestement elle tenait sa mère par la main. Gregor entendit alors ces deux faibles femmes déplacer la vieille commode, malgré tout assez lourde, et sa sœur réclamer constamment que sa mère lui laissât le plus gros du travail, ignorant les mises en garde maternelles sur le risque qu’elle courait de se fatiguer à l’excès. Cela dura très longtemps. Après un bon quart d’heure d’efforts, la mère déclara qu’il valait mieux laisser la commode là, car d’abord elle était trop lourde et elles n’en viendraient pas à bout avant le retour du père, barrant alors tous les chemins à Gregor en la laissant en plein milieu, et ensuite il n’était pas si sûr qu’on fit plaisir à Gregor en enlevant ces meubles. Elle avait plutôt l’impression inverse ; elle avait le cœur tout serré en voyant ce mur vide ; et pourquoi Gregor n’aurait-il pas le même sentiment, puisqu’il était habitué de longue date aux meubles de cette chambre et que par conséquent il se sentirait perdu quand elle serait vide.

「それに、こんなことをしたら」と、最後に母親は声を低めた。それまでも、ほとんどささやくようにものをいって、グレゴールがどこにいるのかはっきり知らないままに、声の響きさえもグレゴールに聞かれることを避けたいと思っているようであった。グレゴールが人の言葉を聞きわけることはできない、と母親は確信しているのだ。「それに、こんなことをしたら、まるで家具を片づけることによって、わたしたちがあの子のよくなることをまったくあきらめてしまい、あの子のことをかまわずにほったらかしにしているということを見せつけるようなものじゃないかい? わたしたちが部屋をすっかり以前のままにしておくように努め、グレゴールがまたわたしたちのところへもどってきたときに、なんにも変っていないことを見て、それだけたやすくそれまでのことが忘れられるようにしておくことがいちばんいい、とわたしは思うよ」

   « Et d’ailleurs », conclut-elle tout bas, chuchotant plus que jamais, comme pour éviter que Gregor, dont elle ne savait pas où il se trouvait précisément, n’entendît même le son de sa voix, car pour les mots, elle était convaincue qu’il ne les comprenait pas, « et d’ailleurs, en enlevant ces meubles, est-ce que nous ne sommes pas en train de montrer que nous abandonnons tout espoir qu’il aille mieux, et de le laisser cruellement seul avec lui-même ? Je crois que le mieux serait d’essayer de maintenir sa chambre dans l’état exact où elle était, afin que Gregor, lorsqu’il reviendra parmi nous, trouve tout inchangé, et qu’il en oublie d’autant plus facilement cette période. »

母親のこうした言葉を聞いて、直接の人間的な話しかけが自分に欠けていることが、家族のあいだの単調な生活と結びついて、この二カ月のあいだにすっかり自分の頭を混乱させてしまったにちがいない、とグレゴールは知った。というのは、自分の部屋がすっかり空っぽにされたほうがいいなどとまじめに思うようでは、そうとでも考えなければほかに説明のしようがなかった。彼はほんとうに、先祖伝来の家具をいかにも気持よく置いているこの暖かい部屋を洞窟どうくつに変えるつもりなのだろうか。がらんどうになればむろんあらゆる方向に障害なくはい廻ることができるだろうが、しかし自分の人間的な過去を同時にたちまちすっかり忘れてしまうのではなかろうか。今はすでにすっかり忘れようとしているのではないだろうか。そして、長いあいだ聞かなかった母親の声だけがやっと彼の心を正気にもどしたのではあるまいか。何一つ取りのけてはならない。みんなもとのままに残されていなければならない。家具が自分の状態の上に及ぼすいい影響というものがなくてはならない。そして、たとい家具が意味もなくはい廻るじゃまになっても、それは損害ではなくて、大きな利益なのだ。

   En écoutant ces paroles de sa mère, Gregor se rendit compte que le manque de toute conversation humaine directe, allié à cette vie monotone au sein de sa famille, lui avait sûrement troublé l’esprit tout au long de ces deux mois ; car comment s’expliquer autrement qu’il ait pu souhaiter sérieusement de voir sa chambre vidée ? Avait-il réellement envie que cette pièce douillette, agréablement installée avec des meubles de famille, se métamorphosât en un antre où il pourrait certes évoluer à sa guise en tous sens, mais où en même temps il ne pourrait qu’oublier rapidement, totalement, son passé d’être humain ? Car enfin il était déjà à deux doigts de l’oubli, et il avait fallu la voix de sa mère, qu’il n’avait pas entendue depuis longtemps, pour le secouer. Il ne fallait rien enlever ; tout devait rester ; les effets bénéfiques de ces meubles sur son état lui étaient indispensables ; et si les meubles l’empêchaient de se livrer à ces évolutions ineptes, ce ne serait pas un mal, ce serait au contraire une bonne chose.

ところが、妹の考えは残念なことにちがっていた。妹はグレゴールに関する件の話合いでは両親に対して特別事情に明るい人間としての態度を取ることに慣れていたし、それもまんざら不当とはいえなかった。そこで今の場合にも、母親の忠告は妹にとって、彼女がひとりではじめ動かそうと考えていたたんすと机とを片づけるだけではなく、どうしてもなくてはならないソファは例外として、家具全体を片づけようと固執する十分な理由であった。妹がこうした要求をもち出すようになったのは、むろんただ子供らしい反抗心と、最近思いがけなくも、そして苦労してやっと手に入れた自信とのためばかりではなかった。実際、妹はグレゴールがはい廻るのには広い場所が必要で、それに反して家具はだれも見て取ることができるようにほんの少しでも役に立つわけではない、ということを見て取っていたのだった。

   Mais sa sœur était malheureusement d’un avis différent ; elle avait pris l’habitude, non sans raison à vrai dire, de se poser en expert face à ses parents lorsqu’il s’agissait des affaires de Gregor et cette fois encore le conseil donné par sa mère suffit pour qu’elle s’obstinât à vouloir enlever non seulement les meubles auxquels elle avait d’abord pensé, la commode et le bureau, mais bien tous les meubles, à l’exception de l’indispensable canapé. Naturellement, cette exigence n’était pas inspirée que par un mouvement enfantin de défi, ni par l’assurance qu’elle avait acquise ces derniers temps de façon aussi laborieuse qu’inopinée ; de fait, elle avait aussi observé que Gregor avait besoin de beaucoup d’espace pour évoluer mais qu’en revanche, pour ce qu’on voyait, il n’utilisait pas du tout les meubles.

だが、おそらくは彼女の年ごろの少女らしい熱中もそれに加わったのだろう。そういう熱中しやすい心は、どんな機会にも満足を見出そうと努めているのであって、今はこのグレーテという少女を通じて、グレゴールの状態をもっと恐ろしいものにして、つぎに今まで以上にグレゴールのために働きたいという誘惑にかられているのだ。というのは、がらんとした四方の壁をグレゴールがまったくひとりで支配しているような部屋には、グレーテ以外のどんな人間でもけっしてあえて入ってこようとはしないだろう。

そこで妹は母親の忠告によって自分の決心をひるがえさせられたりしてはいなかった。母親はこの部屋でももっぱら不安のためにおろおろしているように見えたが、まもなく黙ってしまい、たんすを運び出すことで力の限り妹を手伝っていた。ところで、たんすはやむをえないとあればグレゴールとしてもなしですませることができたが、机のほうはどうしても残さなければならない。二人の女がはあはあ言いながらたんすを押して部屋を出ていくやいなや、グレゴールはソファの下から頭を突き出し、どうやったら用心深く、できるだけおだやかにこの取り片づけに干渉できるかを見ようとした。だが、あいにく、はじめにもどってきたのは母親だった。グレーテのほうは隣室でたんすにしがみつき、それをひとりであちこちとゆすっていたが、むろんたんすの位置を動かすことはできなかった。だが、母親はグレゴールの姿を見ることに慣れていない。姿を見せたら、母親を病気にしてしまうかもしれない。そこでグレゴールは驚いてあとしざりしてソファの別なはしまで急いでいった。だが、麻布の前が少しばかり動くことを妨げることはもうできなかった。それだけで母親の注意をひくのには十分だった。母親はぴたりと足をとめ、一瞬じっと立っていたが、つぎにグレーテのところへもどっていった。

   Mais peut-être que jouait aussi l’esprit exalté des jeunes filles de son âge : il cherche à se satisfaire en toute occasion et, en l’occurrence, il inspirait à Grete le désir de rendre encore plus effrayante la situation de Gregor, afin de pouvoir dès lors en faire plus pour lui qu’auparavant. Car, dans une pièce où Gregor régnerait en maître sur les murs vides, personne d’autre que Grete n’aurait sans doute jamais le courage de pénétrer. Aussi ne voulut-elle pas démordre de sa décision, malgré sa mère que d’ailleurs cette chambre inquiétait et semblait faire hésiter, et qui bientôt se tut, aidant de son mieux sa fille à emporter la commode. Eh bien, la commode, Gregor pouvait encore s’en passer à la rigueur ; mais le bureau, déjà, devait rester. Et à peine les deux femmes, se pressant en gémissant contre la commode, eurent-elles quitté la pièce, que Gregor sortit la tête de sous le canapé pour voir comment il pourrait intervenir avec prudence et autant de discrétion que possible. Mais par malheur ce fut justement sa mère qui revint la première, pendant que dans la pièce voisine Grete tenait la commode enlacée, parvenant juste à la faire osciller de-ci, de-là, mais évidemment pas à la faire avancer. Or la mère de Gregor n’était pas habituée à l’aspect qu’il avait et qui aurait pu la rendre malade, aussi Gregor repartit-il bien vite en marche arrière jusqu’au fond du canapé, mais sans pouvoir empêcher que le drap bouge un peu au premier plan. Cela suffit pour attirer l’attention de sa mère. Elle s’immobilisa, resta figée un instant, puis repartit trouver Grete.

実のところ何も異常なことが起っているわけではない、ただ一つ二つの家具が置き変えられるだけだ、とグレゴールは何度か自分に言い聞かせたにもかかわらず、彼はまもなくみとめないわけにはいかなくなったのだが、この女たちの出たり入ったり、彼女らの小さなかけ声、床の上で家具のきしむ音、それらはまるで四方から数を増していく大群集のように彼に働きかけ、頭と脚とをしっかとちぢめて身体を床にぴったりとつけていたけれども、おれはもうこうしたことのすべてを我慢できなくなるだろう、とどうしても自分に言い聞かせないではいられなくなった。女たちは彼の部屋を片づけているのだ。彼にとって親しかったいっさいのものを取り上げるのだ。糸のこやそのほかの道具類が入っているたんすは、二人の手でもう運び出されてしまった。今度は、床にしっかとめりこんでいる机をぐらぐら動かしている。彼は商科大学の学生として、中学校の生徒として、いやそればかりでなく小学校の生徒として、あの机の上で宿題をやったものだった。――もう実際、二人の女たちの善意の意図をためしているひまなんかないのだ。それに彼は二人がいることなどはほとんど忘れていた。というのは、二人は疲れてしまったためにもう無言で立ち働いていて、彼女たちのどたばたいう重い足音だけしか聞こえなかった。

   Quoiqu’il se dît sans cesse qu’il ne se passait rien d’extraordinaire, qu’on déplaçait juste quelques meubles, Gregor dut bientôt s’avouer que les allées et venues des deux femmes, leurs petites exclamations, le raclement des meubles sur le sol avaient sur lui l’effet d’un grand chambardement qui l’assaillait de toutes parts ; et bien qu’il rentrât la tête et les pattes, et enfonçât presque son corps dans le sol, il se dit qu’immanquablement il n’allait pas pouvoir supporter tout cela longtemps. Elles étaient en train de vider sa chambre ; elles lui prenaient tout ce qu’il aimait ; déjà la commode contenant la scie à découper et ses autres outils avait été emportée ; elles arrachaient à présent du sol où il était presque enraciné le bureau où il avait fait ses devoirs quand il était à l’école de commerce, quand il était au lycée, et même déjà lorsqu’il était à l’école primaire... Il n’était vraiment plus temps d’apprécier si les deux femmes étaient animées de bonnes intentions, d’ailleurs il avait presque oublié leur existence, car leur épuisement les faisait travailler en silence, et l’on n’entendait plus que le bruit lourd de leurs pas.

そこで彼ははい出ていき――女たちはちょうど隣室で少しばかり息を入れようとして机によりかかっているところだった――進む方向を四度変えたが、まず何を救うべきか、ほんとうにわからなかった。そのとき、ほかはすっかりがらんとしてしまった壁に、すぐ目立つように例の毛皮ずくめの貴婦人の写真がかかっているのを見た。そこで、急いではい上がっていき、額のガラスにぴたりと身体を押しつけた。ガラスはしっかりと彼の身体をささえ、彼の熱い腹に快感を与えた。少なくとも、グレゴールが今こうやってすっかり被い隠しているこの写真だけはきっとだれももち去りはすまい。彼は女たちがもどってくるのを見ようとして、居間のドアのほうへ頭を向けた。

   Il se jeta donc hors de son repaire - les femmes, dans l’autre pièce, s’étaient accotées un instant au bureau pour reprendre un peu leur souffle -, changea quatre fois de direction, ne sachant vraiment pas que sauver en priorité ; c’est alors que lui sauta aux yeux, accrochée sur le mur par ailleurs nu, l’image de la dame vêtue uniquement de fourrure ; il grimpa prestement jusqu’à elle et se colla contre le verre, qui le retint et fit du bien à son ventre brûlant. Cette image, du moins, que Gregor à présent recouvrait en entier, on pouvait être sûr que personne n’allait la lui enlever. Il tordit la tête vers la porte de l’antichambre, pour observer les femmes à leur retour.

母と妹とはそれほど休息を取ってはいないで、早くももどってきた。グレーテは母親の身体に片腕を廻し、ほとんど抱き運ぶような恰好だった。 「それじゃ、今度は何をもっていきましょう」と、グレーテはいって、あたりを見廻した。そのとき、彼女のまなざしと壁の上にいるグレゴールのまなざしとが交叉した。きっとただ母親がこの場にいるというだけの理由で度を失わないように気を取りなおしたのだろう。母親があたりを見廻さないように、妹は顔を母親のほうに曲げて、つぎのようにいった。とはいっても、ふるえながら、よく考えてもみないでいった言葉だった。 「いらっしゃい、ちょっと居間にもどらない?」グレーテの意図はグレゴールには明らかであった。母親を安全なところへつれ出し、それから彼を壁から追い払おうというのだ。だが、そんなことをやってみるがいい! 彼は写真の上に坐りこんで、渡しはしない。それどころか、グレーテの顔めがけて飛びつこうという身構えだ。

   Elles ne s’étaient pas accordé beaucoup de repos et revenaient déjà ; Grete tenait sa mère à bras-le-corps et la portait presque. « Eh bien, qu’emportons-nous maintenant ? » dit-elle en regardant autour d’elle. C’est alors que se croisèrent le regard de Grete et celui de Gregor sur son mur. Sans doute uniquement à cause de la présence de sa mère, elle garda son calme, pencha le visage vers elle pour l’empêcher de regarder, puis dit tout à trac et non sans frémir : « Allez, tu ne préfères pas revenir un instant dans la salle de séjour ? » Pour Gregor, les intentions de sa sœur étaient claires : elle voulait mettre leur mère en sécurité, puis le chasser de son mur. Eh bien, elle pouvait toujours essayer. Il était installé sur son sous-verre et ne le lâcherait pas. Il sauterait plutôt à la figure de sa sœur.

ところが、グレーテがそんなことをいったことが母親をますます不安にしてしまった。母親はわきへよって、花模様の壁紙の上に大きな褐色の一つの斑点をみとめた。そして、自分の見たものがグレゴールだとほんとうに意識するより前に、あらあらしい叫び声で「ああ、ああ!」というなり、まるでいっさいを放棄するかのように両腕を拡げてソファの上に倒れてしまい、身動きもしなくなった。 「グレゴールったら!」と、妹は拳を振り上げ、はげしい眼つきで叫んだ。これは変身以来、妹が彼に向って直接いった最初の言葉だった。妹は母親を気絶から目ざめさせるための気つけ薬を何か取りに隣室へかけていった。グレゴールも手伝いたかった。――写真を救うにはまだ余裕があった――だが、彼はガラスにしっかとへばりついていて、身体を引き離すためには無理しなければならなかった。それから自分も隣室へ入っていった。まるで以前のように妹に何か忠告を与えてやれると、いわんばかりであった。だが、何もやれないでむなしく妹のうしろに立っていなければならなかった。いろいろ小壜をひっかき廻していた妹は、振り返ってみて、またびっくりした。壜が床の上に落ちて、くだけた。一つの破片がグレゴールの顔を傷つけた。何か腐蝕性の薬品が彼の身体のまわりに流れた。グレーテは長いことそこにとどまってはいないで、手にもてるだけ多くの小壜をもって、母親のところへかけていった。ドアは足でぴしゃりと閉めた。グレゴールは今は母親から遮断しゃだんされてしまった。その母親は彼の罪によっておそらくほとんど死にそうになっているのだ。ドアを開けてはならなかった。自分が入っていくことによって、母親のそばにいなければならない妹を追い立てたくはなかった。今は待っているよりほかになんの手だてもなかった。そして、自責と心配とに駆り立てられて、はい廻り始め、すべてのものの上をはっていった。壁の上も家具や天井の上もはって歩き、とうとう絶望のうちに、彼のまわりの部屋全体がぐるぐる廻り始めたときに、大きなテーブルの上にどたりと落ちた。

   Mais les paroles de Grete avaient bien plutôt inquiété sa mère, qui fit un pas de côté, aperçut la gigantesque tache brune sur le papier peint à fleurs et, avant de prendre vraiment conscience que c’était Gregor qu’elle voyait, cria d’une voix étranglée « Ah, mon Dieu ! Ah, mon Dieu ! », pour s’abattre, bras en croix comme si elle renonçait à tout, sur le canapé, où elle ne bougea plus. « Ah, Gregor ! » s’écria Grete en levant le poing et en jetant à son frère des regards pénétrants. C’étaient, depuis sa métamorphose, les premiers mots qu’elle lui adressait directement. Elle courut chercher quelque flacon de sels dans la pièce voisine, pour faire revenir sa mère de son évanouissement. Gregor voulut aider lui aussi - pour sauver son sous-verre il serait toujours temps -, mais il collait solidement à la vitre et dut s’en arracher en forçant ; il se précipita alors à son tour dans l’autre pièce, comme s’il pouvait donner quelque conseil à sa sœur comme autrefois ; mais il ne put que rester derrière elle sans rien faire ; fouillant parmi divers flacons, elle eut de nouveau peur lorsqu’elle se retourna ; un flacon tomba par terre et se brisa ; un éclat blessa Gregor à la face, tandis qu’il se retrouvait dans une flaque de quelque médicament corrosif ; sans plus s’attarder, Grete ramassa autant de flacons qu’elle pouvait en tenir et fila rejoindre sa mère, refermant la porte d’un coup de pied. Gregor se trouvait donc coupé de sa mère, qui était peut-être près de mourir par sa faute ; il ne fallait pas ouvrir la porte, s’il ne voulait pas chasser sa sœur qui devait rester auprès de sa mère ; il n’avait maintenant qu’à attendre ; assailli de remords et de souci, il se mit à ramper, évoluant sur les murs, les meubles et le plafond, pour finalement, désespéré et voyant toute la pièce se mettre à tourner autour de lui, se laisser choir au milieu de la grande table.

ちょっとばかり時が流れた。グレゴールは疲れ果ててそこに横たわっていた。あたりは静まり返っている。きっといいしるしなのだろう。そのとき、玄関のベルが鳴った。女中はむろん台所に閉じこめられているので、グレーテが開けなければならなかった。父親が帰ってきたのだった。「何が起ったんだ?」というのが彼の最初の言葉だった。グレーテの様子がきっとすべてを物語っているにちがいなかった。グレーテは息苦しそうな声で答えていたが、きっと顔を父親の胸にあてているらしい。 「お母さんが気絶したの。でももうよくなったわ。グレゴールがはい出したの」 「そうなるだろうと思っていた」と、父親がいった。「わしはいつもお前たちにいったのに、お前たち女はいうことを聞こうとしないからだ」

   Il se passa un petit moment, Gregor gisait là exténué, alentour c’était le silence, peut-être était-ce bon signe. C’est alors qu’on sonna. La petite bonne était naturellement enfermée à clé dans la cuisine, et c’est donc Grete qui dut aller ouvrir. Le père rentrait. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » tels furent ses premiers mots ; sans doute avait-il tout compris, rien qu’à voir l’air de Grete. Elle répondit d’une voix assourdie, pressant vraisemblablement son visage contre la poitrine de son père : « Maman s’est trouvée mal, mais ça va déjà mieux. Gregor s’est échappé. - Je m’y attendais, dit le père, je vous l’avais toujours dit ; mais vous autres femmes, vous n’écoutez rien. »

父親がグレーテのあまりに手短かな報告を悪く解釈して、グレゴールが何か手荒なことをやったものと受け取ったことは、グレゴールには明らかであった。そのために、グレゴールは今度は父親をなだめようとしなければならなかった。というのは、彼には父親に説明して聞かせるひまもなければ、またそんなことができるはずもないのだ。そこで自分の部屋のドアのところへのがれていき、それにぴったりへばりついた。これで、父親は玄関の間からこちらへ入ってくるときに、グレゴールは自分の部屋へすぐもどろうというきわめて善良な意図をもっているということ、だから彼を追いもどす必要はなく、ただドアを開けてやりさえすればすぐに消えていなくなるだろうということを、ただちに見て取ることができるはずだ。

   Gregor comprit que son père avait mal interprété le compte rendu excessivement bref que lui avait fait Grete, et qu’il supposait que Gregor s’était rendu coupable de quelque acte de violence. Il fallait donc maintenant que Gregor rassure son père ; car pour lui fournir des explications, il n’en avait ni le temps ni la possibilité. Aussi se réfugia-t-il contre la porte de sa chambre et se pressa contre elle, afin que son père, dès qu’il entrerait dans l’antichambre, pût aussitôt voir que Gregor était animé des meilleures intentions, qu’il voulait tout de suite rentrer dans sa chambre et qu’il n’était pas nécessaire de le chasser, qu’il suffisait d’ouvrir la porte pour qu’il disparût immédiatement.

しかし、父親はこうした微妙なことに気づくような気分にはなっていなかった。入ってくるなり、まるで怒ってもいればよろこんでもいるというような調子で「ああ!」と叫んだ。グレゴールは頭をドアから引っこめて、父親のほうに頭をもたげた。父親が今突っ立っているような姿をこれまでに想像してみたことはほんとうになかった。とはいっても、最近では彼は新しいやりかたのはい廻る動作にばかり気を取られて、以前のように家のなかのほかのできごとに気を使うことをおこたっていたのであり、ほんとうは前とはちがってしまった家の事情にぶつかっても驚かないだけの覚悟ができていなければならないところだった。それはそうとしても、これがまだ彼の父親なのだろうか。以前グレゴールが商売の旅に出かけていくとき、疲れたようにベッドに埋まって寝ていた父、彼が帰ってきた晩には寝巻のままの姿で安楽椅子にもたれて彼を迎えた父、起き上がることはまったくできずに、よろこびを示すのにただ両腕を上げるだけだった父、年に一、二度の日曜日や大きな祭日にまれにいっしょに散歩に出かけるときには、もともとゆっくりと歩く母親とグレゴールとのあいだに立って、この二人よりももっとのろのろと歩き、古い外套にくるまり、いつでも用心深く身体に当てた撞木杖しゅもくづえをたよりに難儀しながら歩いていき、何かいおうとするときには、ほとんどいつでも立ちどまって、つれの者たちを自分の身のまわりに集めた父、あの老いこんだ父親とこの眼の前の人物とは同じ人間なのだろうか。

   Mais le père n’était pas d’humeur à discerner ce genre de finesses. « Ah ! » s’écria-t-il dès son entrée, sur un ton qui exprimait à la fois la fureur et la satisfaction. Gregor écarta la tête de la porte et la leva vers son père. Il n’avait vraiment pas imaginé son père tel qu’il le voyait là ; certes, ces derniers temps, à force de se livrer à ses évolutions rampantes d’un genre nouveau, il avait négligé de se préoccuper comme naguère de ce qui se passait dans le reste de l’appartement, et il aurait dû effectivement s’attendre à découvrir des faits nouveaux. Mais tout de même, tout de même, était-ce encore là son père ? Était-ce le même homme qui, naguère encore, était fatigué et enfoui dans son lit, quand Gregor partait pour une tournée ; qui, les soirs où Gregor rentrait, l’accueillait en robe de chambre dans son fauteuil ; qui n’était guère capable de se lever et se contentait de tendre les bras en signe de joie, et qui, lors des rares promenades communes que la famille faisait quelques dimanches par an et pour les jours fériés importants, marchant entre Gregor et sa mère qui allaient pourtant déjà lentement, les ralentissait encore un peu plus, emmitouflé dans son vieux manteau, tâtant laborieusement le sol d’une béquille précautionneuse et, quand il voulait dire quelque chose, s’arrêtant presque à chaque fois pour rameuter autour de lui son escorte ?

以前とちがって、今ではきちんと身体を起こして立っている。銀行の小使たちが着るような、金ボタンのついたぴったり身体に合った紺色の制服を着ている。上衣の高くてぴんと張った襟の上には、力強い二重顎が拡がっている。毛深い眉まゆの下では黒い両眼の視線が元気そうに注意深く射し出ている。ふだんはぼさぼさだった白髪はひどくきちんとてかてかな髪形になでつけている。この父親はおそらく銀行のものだと思われる金モールの文字をつけた制帽を部屋いっぱいに弧を描かせてソファの上に投げ、長い制服の上衣のすそをはねのけ、両手をズボンのポケットに突っこんで、にがにがしい顔でグレゴールのほうへ歩んできた。

   Mais à présent il se tenait tout ce qu’il y a de plus droit ; revêtu d’un uniforme strict, bleu à boutons dorés, comme en portent les employés des banques, il déployait son puissant double menton sur le col haut et raide de sa vareuse ; sous ses sourcils broussailleux, ses yeux noirs lançaient des regards vifs et vigilants ; ses cheveux blancs, naguère en bataille, étaient soigneusement lissés et séparés par une raie impeccable. Sa casquette, ornée d’un monogramme doré, sans doute celui d’une banque, décrivit une courbe à travers toute la pièce pour atterrir sur le canapé ; puis, les mains dans les poches de son pantalon et retroussant ainsi les pans de sa longue vareuse, il marcha vers Gregor avec un air d’irritation contenue.

何をしようというのか、きっと自分でもわからないのだ。ともかく、両足をふだんとはちがうくらい高く上げた。グレゴールは彼の靴のかかとがひどく大きいことにびっくりしてしまった。だが、びっくりしたままではいられなかった。父親が自分に対してはただ最大のきびしさこそふさわしいのだと見なしているということを、彼は新しい生活が始った最初の日からよく知っていた。そこで父親から逃げ出して、父親が立ちどまると自分もとまり、父親が動くとまた急いで前へ逃がれていった。こうして二人は何度か部屋をぐるぐる廻ったが、何も決定的なことは起こらないし、その上、そうした動作の全体がゆっくりしたテンポで行われるので追跡しているような様子は少しもなかった。そこでグレゴールも今のところは床の上にいた。とくに彼は、壁や天井へ逃げたら父親がかくべつの悪意を受け取るだろう、と恐れたのだった。とはいえ、こうやって走り廻ることも長くはつづかないだろう、と自分にいって聞かせないではいられなかった。というのは、父親が一歩で進むところを、彼は数限りない動作で進んでいかなければならないのだ。息切れが早くもはっきりと表われ始めた。以前にもそれほど信頼の置ける肺をもっていたわけではなかった。こうして全力をふるって走ろうとしてよろよろはい廻って、両眼もほとんど開けていなかった。愚かにも走る以外に逃げられる方法は全然考えなかった。四方の壁が自分には自由に歩けるのだということも、もうほとんど忘れてしまっていた。とはいっても、壁はぎざぎざやとがったところがたくさんある念入りに彫刻された家具でさえぎられていた。――そのとき、彼のすぐそばに、何かがやんわりと投げられて落ちてきて、ごろごろところがった。それはリンゴだった。すぐ第二のが彼のほうに飛んできた。グレゴールは驚きのあまり立ちどまってしまった。これ以上走ることは無益だった。というのは、父親は彼を爆撃する決心をしたのだった。

   Il ne savait sans doute pas lui-même ce qu’il projetait de faire ; mais toujours est-il qu’il levait les pieds exceptionnellement haut, et Gregor s’étonna de la taille gigantesque qu’avaient les semelles de ses bottes. Mais il ne s’attarda pas là-dessus, sachant bien depuis le premier jour de sa nouvelle vie que son père considérait qu’il convenait d’user à son égard de la plus grande sévérité. Aussi se mit-il à courir devant son père, s’arrêtant quand son père s’immobilisait, et filant à nouveau dès que son père faisait un mouvement. Ils firent ainsi plusieurs fois le tour de la pièce, sans qu’il se passât rien de décisif, et même sans que cela eût l’air d’une poursuite, tant tout cela se déroulait sur un rythme lent. C’est d’ailleurs pourquoi Gregor restait pour le moment sur le plancher, d’autant qu’il craignait, s’il se réfugiait sur les murs ou le plafond, que son père ne voie là de sa part une malice particulière. Encore Gregor était-il obligé de se dire qu’il ne tiendrait pas longtemps, même à ce régime, car pendant que son père faisait un pas, il devait exécuter, lui, quantité de petits mouvements. L’essoufflement commençait déjà à se manifester ; aussi bien n’avait-il pas le poumon bien robuste, même dans sa vie antérieure. Tandis qu’ainsi il titubait, ouvrant à peine les yeux pour mieux concentrer ses énergies sur sa course, et que dans son hébétude il n’avait pas idée de s’en tirer autrement qu’en courant, et qu’il avait déjà presque oublié qu’il disposait des murs - en l’occurrence encombrés de meubles délicatement sculptés, tout en pointes et en créneaux -, voilà que, lancé avec légèreté, quelque chose vint atterrir tout à côté de lui et rouler sous son nez. C’était une pomme ; elle fut aussitôt suivie d’une deuxième ; Gregor se figea, terrifié ; poursuivre la course était vain, car son père avait décidé de le bombarder.

食器台の上の果物皿からリンゴを取ってポケットにいっぱいつめ、今のところはそうきちんと狙ねらいをつけずにリンゴをつぎつぎに投げてくる。これらの小さな赤いリンゴは、まるで電気にかけられたように床の上をころげ廻り、ぶつかり合った。やわらかに投げられた一つのリンゴがグレゴールの背中をかすめたが、別に彼の身体を傷つけもしないで滑り落ちた。ところが、すぐそのあとから飛んできたのがまさにグレゴールの背中にめりこんだ。突然の信じられない痛みは場所を変えることで消えるだろうとでもいうように、グレゴールは身体を前へひきずっていこうとしたが、まるで釘づけにされたように感じられ、五感が完全に混乱してのびてしまった。だんだんかすんでいく最後の視線で、自分の部屋が開き、叫んでいる妹の前に母親が走り出てきた。下着姿だった。妹が、気絶している母親に呼吸を楽にしてやろうとして、服を脱がせたのだった。母親は父親をめがけて走りよった。その途中、とめ金をはずしたスカートなどがつぎつぎに床にすべり落ちた。そのスカートなどにつまずきながら父親のところへかけよって、父親に抱きつき、父親とぴったり一つになって――そこでグレゴールの視力はもう失われてしまった――両手を父の後頭部に置き、グレゴールの命を助けてくれるようにと頼むのだった。

   Puisant dans la coupe de fruits sur la desserte, il s’était rempli les poches de pommes et maintenant, sans viser précisément pour l’instant, les lançait l’une après l’autre. Les petites pommes rouges roulaient par terre en tous sens, comme électrisées, et s’entrechoquaient. L’une d’elles, lancée mollement, effleura le dos de Gregor et glissa sans provoquer de dommage. Mais elle fut aussitôt suivie d’une autre qui, au contraire, s’enfonça littéralement dans le dos de Gregor ; il voulut se traîner un peu plus loin, comme si cette surprenante et incroyable douleur pouvait passer en changeant de lieu ; mais il se sentit comme cloué sur place et s’étira de tout son long, dans une complète confusion de tous ses sens. Il vit seulement encore, d’un dernier regard, qu’on ouvrait brutalement la porte de sa chambre et que, suivie par sa sœur qui criait, sa mère en sortait précipitamment, en chemise, car sa sœur l’avait déshabillée pour qu’elle respirât plus librement pendant son évanouissement, puis que sa mère courait vers son père en perdant en chemin, l’un après l’autre, ses jupons délacés qui glissaient à terre, et qu’en trébuchant sur eux elle se précipitait sur le père, l’enlaçait, ne faisait plus qu’un avec lui - mais Gregor perdait déjà la vue - et, les mains derrière la nuque du père, le suppliait d’épargner la vie de Gregor.

Text from aozora.gr.jp
Text from Atramenta.net